La petite masturbatrice (1)
Datte: 17/03/2018,
Catégories:
Voyeur / Exhib / Nudisme
Auteur: Troinderue, Source: Xstory
Dans cette fac je me fais discrète. Je ne connais quasiment personne, personne ne me connaît. Cela ne m’embête pas tant que ça, j’y vois une chance de développer mon imagination...
Le cours d’éthique de la philosophie est long. A chaque minute qui passe, l’amphithéâtre, mal aéré, gagne en degrés. Et en centimètres de peau se découvrant sur les étudiants et étudiantes. Tous sont affalés sur les bancs en bois, offerts à ma vue.
Depuis les derniers rangs, je mate allègrement. Je chasse du regard, doucement, la proie qui m’occupera durant ce cours magistral. J’ai quelques habitudes... Je lance un coup d’œil à Lucy, assise, comme à son habitude, au troisième rang à gauche. Elle porte aujourd’hui un t-shirt qui découvre ses épaules douces et grasses, ses taches de rousseur. Ses cheveux noirs sont relevés en chignons, des boucles tombent sur sa nuque et contrastent avec sa peau très pâle. Hum, Lucy... En me concentrant un peu, je peux voir le grain de ta peau briller de sueur, je peux laisser mon doigt glisser le long de ta mâchoire vers ta bouche rouge foncée... Je mouille mon doigt de ma salive avant de caresser tes lèvres avec, je t’imagine, prude Lucy, qui me lance un regard de biche salope lorsque j’enfonce mon doigt dans ta bouche pour que tu le lèches. Il glisse ensuite vers ta clavicule, joue avec l’élastique de ton haut, approche tes petits seins...
— Eh, tu sais quand c’est le partiel pour cette matière ?
Je me fige et regarde, interloquée, mon voisin. Il ...
... insiste :
— Le partiel ? Il est dans deux semaines c’est ça ?
— Euh, oui. Oui oui je crois.
Je réponds.
Il me remercie en se tournant de nouveau vers le professeur. Pourquoi est-ce que certaines personnes ne comprennent pas que s’installer au dernier rang, à quatre sièges d’un quelconque élève, est le signe d’une volonté d’absence totale de contact ? Surtout en pleine séance de projection mentale.
Je soupire en renvoyant mon attention sur Lucy. Qui bien évidemment a entre-temps remis un horrible gilet bleu. Qu’est-ce qui se passe, sa voisine lui a trop pouffé dessus ? Bon qu’importe elle ne bénéficiera d’aucun orgasme imaginaire aujourd’hui, bien fait pour elle.
La chasse reprend. Mathieu, non pas aujourd’hui... Julie ? Trop fait, tout comme Yassim. Julien ? Hum... Julien... Juste deux rangs plus bas, à ma gauche, Lucien se tient nonchalamment contre le mur. Il porte un t-shirt sans manches, bleu, et un jogging noir, ses cheveux bouclés sont attachés en queue-de-cheval. Aujourd’hui, il est aussi beau que le temps. Je pense en moi-même « Pourquoi pas ? Ce serait inédit... ». Je n’avais jamais osé fantasmer sur lui, sur lui et sa tête de gentil petit garçon perdu dans la trop grande fac. Toujours en retard en cours, toujours trop grand pour les chaises et trop pataud pour les filles... Je me demande quelle tête il fait quand il jouit. Je suis sûre que ses joues rougissent comme une fille et qu’il entrouvre bêtement la bouche.
Hum, je sens que je m’excite, Julien ...