1. Le mille-feuilles fatidique


    Datte: 22/10/2019, Catégories: f, h, fh, ff, fffh, ascendant, freresoeur, nympho, campagne, collection, dispute, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral 69, pénétratio, zoo, théatre, fantastiqu, théâtre, Auteur: Hermes2011, Source: Revebebe

    ... retrouve seul, face aux déesses immobiles… Les lumières de la scène s’éteignent progressivement.
    
    Scène 2 –Toujours dans la cabane de berger de Pâris. Dans la pénombre, Pâris somnole sur sa couche lorsque des coups sont frappés à la porte. Les lumières reviennent. Pâris n’a pas le temps de se relever, la porte s’ouvre et Cassandre, sa sœur, entre en coup de vent. Il se frotte les yeux pour se réveiller, tandis qu’elle se précipite sur lui et l’embrasse.
    
    CASSANDRE, (follement, totalement joyeuse, exubérante) – Ah, mon beau Pâris ! Ce que raconte l’Olympe, est-ce bien vrai ?
    
    PÂRIS – Quoi ? De quoi me parles-tu ? L’Olympe ? Mais, qu’est-ce que tu sais de l’Olympe ?
    
    CASSANDRE – Les cieux bruissent des rumeurs les plus folles, les dieux sont en émoi ! La nouvelle s’est répandue sur la terre comme une traînée de foutre, les nymphes en remplissent forêts et ruisseaux, tout le monde ne parle plus que de cela !
    
    PÂRIS, (ahuri) – La nouvelle ? Quelle nouvelle ?
    
    CASSANDRE – Mais voyons, mon Pâris, ne fais pas ton modeste.
    
    Elle s’assied sur la couche à ses côtés et se serre contre lui.
    
    Tu as feuqué les trois déesses et rendu le jugement de la pomme !
    
    PÂRIS – Quoi ? Cela se sait déjà ?
    
    CASSANDRE, (toute joyeuse) – Oui, et tu vas tout me raconter. Cela m’exciiiiite !
    
    PÂRIS – Soit, je veux bien, mais tu enlèves d’abord ta main de ma cuisse, et tu laisses mes dessous en paix. C’est une manie, chez toi !
    
    Il se lève pour échapper à la main baladeuse et se ...
    ... campe face elle.
    
    Mercure est venu me trouver alors que j’étais occupé à soigner une chèvre…
    
    CASSANDRE, (sarcastique) – Oui, je vois le genre de soins !
    
    PÂRIS – Si tu m’interromps tout le temps, il me sera difficile de poursuivre.
    
    CASSANDRE – C’est bon, je me tais ! Parle, ô mon frère chéri !
    
    PÂRIS – Il m’a dit que j’avais été désigné par l’Olympe pour remettre une pomme d’or à la plus belle des trois déesses qui l’accompagnaient. Il m’a même précisé que je pouvais disposer d’elles à ma guise si cela pouvait m’aider à forger mon jugement.
    
    CASSANDRE – Après la chèvre, les juments…
    
    PÂRIS – Oh, je t’en prie, Cassandre…
    
    CASSANDRE – Pardon, mon amour de frère !
    
    PÂRIS – Elles sont donc entrées dans mon antre modeste. Ah, Cassandre, si tu savais ! Quelles splendeurs ! J’en fus pétrifié d’admiration. Je te le dirais ainsi :
    
    CASSANDRE – Et en alexandrins, excusez du peu ! Tes splendeurs, ce n’étaient pas plutôt de vulgaires salopes !
    
    PÂRIS – Cassandre ! Comment peux-tu parler ainsi de déesses ! Elles étaient… elles étaient… magnifiques ! Aucune nymphe, aucune mortelle ne saurait leur être comparée.
    
    CASSANDRE, (bondissant sur ses pieds) – Tu m’as déjà vue, moi ? Et dévêtue ? Dois-je…
    
    PÂRIS – Non ! Non ! Surtout pas ! Tu dois juste te taire ! Je continue. Elles me fixaient avec leurs yeux de diamant. L’une d’elles, Junon, prit enfin la parole et m’apostropha en me demandant de me décider au lieu de rester planté là, comme une vieille souche. Je leur ...
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