1. Enquête à haut risque


    Datte: 22/10/2019, Catégories: dispute, Humour policier, Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    La commissaire Valérie Bruchet dormait du sommeil du juste.
    
    Dans son rêve, son compagnon et subordonné Sébastien Glandin lui caressait les seins, puis voulait à tout prix les mettre à l’heure.
    
    Pour ce faire il lui manipulait les tétons afin que sa grande aiguille indiquât douze heures pile.
    
    Sa poitrine tintait à toute volée.
    
    Elle se réveilla, l’esprit vaseux.
    
    Si Sébastien tenait bien un sein dans sa main, c’était très tendrement. Il ne s’était pas encore réveillé.
    
    Par contre, une sonnerie bien réelle lui vrillait les tympans. Son téléphone carillonnait, vibrait et trépignait furieusement.
    
    Elle grommela quelques phrases incompréhensibles et répondit à l’odieux appareil.
    
    — Mouais, commissaire Bruchet.
    — Bonsoir, Commissaire, désolé de vous déranger ; ici le lieutenant Paul Duniez. Nous avons un gros problème, il faut que vous veniez, vite.
    — Tout de suite ? Où ? Pourquoi ?
    — Pas au téléphone. Eh oui, si vous pouviez venir le plus rapidement possible, il n’y a que vous qui puissiez dépatouiller cette sombre histoire. C’est au 128 rue Vernet. Résidence des Bois Sanssoif.
    — C’est dans le VIIIème, ce n’est pas de mon ressort.
    — Le commissaire Priseure, mon supérieur, est au courant ; c’est lui qui m’a demandé de vous contacter. Sur les conseils du Préfet de police.
    — C’est la crème du gratin, ce quartier.
    — C’est justement pour cela que je fais appel à vous.
    
    Depuis qu’elle et son équipe avaient aidé une célèbre chanteuse, son commissariat, celui ...
    ... du XXIème du Grand Paris était devenu le commissariat des stars (voir récit n°15957), non sans une pointe de jalousie de la part de certains de ses collègues.
    
    — C’est bon, j’arrive.
    — Si vous pouviez amener votre équipe, je suis seul ici avec une élève-officier.
    — OK. C’est tout ?
    — Oui. Merci.
    
    Valérie réveilla son compagnon par une caresse sur le bas du ventre et un baiser sur les lèvres.
    
    — Encore, supplia-t-il.
    — Pas tout de suite, nous sommes attendus dans la haute. Dépêche-toi.
    
    En ronchonnant, Sébastien s’habilla, demanda des compléments d’information qu’elle fut bien en peine de lui fournir.
    
    — Tu connais ce Paul Duniez ?
    — Un peu ; il est correct et sympa. Il fait équipe depuis quelques mois avec une élève-officier. Me souviens plus de son nom, mais mignonne.
    — Dis, que je ne t’y prenne pas !
    — Elle est mignonne, mais tu es la plus belle.
    — J’aime mieux ça, dit-elle avec un sourire à faire fondre une chambre froide.
    
    Le lieutenant Paul Duniez les attendait devant un bel hôtel particulier.
    
    — Nous vous attendions ; nous ne sommes pas encore entrés dans l’appartement.
    — Quelle sont les grandes lignes de l’histoire ?
    — D’abord, le lieu. Vous avez cinq appartements de 200 mètres carrés environ, juste pour vous donner une idée des locataires.
    — Diantre ! Je n’ose imaginer le prix du mètre carré !
    — Au premier, un sénateur et son épouse. Au second, un producteur d’émissions de téléréalité : Demi-Molle vous connaissez ?
    — La vulgarité rapporte, ...
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