Retrouvailles
Datte: 14/10/2019,
Catégories:
fh,
fhh,
couple,
cadeau,
grossexe,
sexshop,
amour,
Oral
fdanus,
jouet,
conte,
policier,
québec,
Auteur: Celestia124, Source: Revebebe
... bœuf avec des légumes, d’un petit pain, d’un emballage de poires en quartier et d’un jus de fruit. Je m’emparai de ma cuillère et décidai de commencer par le dessert. Lorsque j’eus terminé mon maigre repas, je repoussai mon plateau, étrangement repue.
— Quels sont les plans pour les prochains jours ? demandai-je.
— Je vous accompagne à ma maison d’été, répondit Sawyer. C’est en dehors de la ville et vous y resterez pour quelques jours.
— Et pour la fille qui m’a agressée ?
— Elle s’appelle Caroline Quincy. Elle est activement recherchée, présentement.
Il hésita un court instant avant de poursuivre :
— On va tout faire pour essayer de la retrouver.
— Qu’est-ce que vous ne me dites pas ?
— Rien…
— Si… Vous me taisez un détail.
Sawyer soupira et dit :
— Elle s’est présentée ici. Elle était à l’accueil et Patrick l’a reconnue alors qu’il allait nous chercher du café. Nous avons essayé de la rattraper, mais elle a réussi, on ne sait comment, à nous filer entre les doigts.
Je soupirai et me laissai retomber sur mes oreillers non sans lâcher un gémissement de douleur.
— Vas-y doucement mon amour, intervint Patrick.
— J’aimerais me reposer encore un peu. Tu veux bien chanter pour moi ?
Mon amoureux m’embrassa sur la tempe gauche et commença à chanter les chants créoles qu’il m’avait chantés un peu plus tôt. Je somnolai une trentaine de minutes et fus réveillée par le médecin qui venait pour signer ma permission de sortie. Une fois dehors, je me ...
... cramponnai aux bras de mon fauteuil roulant. Nous ne reprîmes pas la Jeep comme je le pensais, mais une Cadillac XT5 de couleur noire. Patrick me souleva et m’installa sur la banquette arrière et attacha ma ceinture.
— Tu sais, je peux le faire moi-même, dis-je en riant.
Pour toute réponse, il m’embrassa tendrement. Il alla ensuite s’installer sur le siège avant à côté de Sawyer qui mit le contact et se mit en route. Nous roulâmes quelques minutes en silence quand le portable de Patrick sonna.
— Allô ? Ah oui ! Vous avez fait vite… Parfait merci.
Il raccrocha.
— C’étaient les déménageurs. Tes effets personnels sont rendus chez moi, et tes meubles sont dans un entrepôt pas très loin d’ici.
— Merci, dis-je simplement.
Le reste du trajet se fit en silence. La nuit était tombée lorsque nous arrivâmes à destination. Il faisait exceptionnellement froid et humide pour une nuit de mai et je frissonnai. Sawyer déposa son veston sur mes épaules. L’allée n’était pas pavée, mais de terre battue. La maison était faite de pierres des champs avec un balcon en chêne massif. La maison semblait grande et accueillante. Nous entrâmes et Sawyer se dirigea vers la cheminée dans laquelle il jeta plusieurs bûches et du papier journal. Puis, un feu ronfla bien vite dans la cheminée. Il sortit de nouveau à l’extérieur pour aller fouiller dans le coffre de la voiture et revint avec plusieurs sacs de provisions.
— Avec ça, on en aura pour plusieurs jours. Je reste avec vous cette nuit. ...