Sports d'hiver [après le GR20, Emilie et Rémi] (2)
Datte: 14/10/2019,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Mir, Source: Xstory
Je voyais bien que le groupe des petits jeunes ne m’appréciait pas. Jalousie, sans doute : mes coups d’oeil appuyés vers Emilie trouvaient du répondant, les deux jeunes coqs auraient sans doute bien aimé se la faire, mais non, non, c’est à moi que ses regards et la langue qu’elle passait sur ses lèvres s’adressaient. Forcément : elle savait jauger un homme, elle n’allait pas s’intéresser à ces jeunots qui manquaient de vigueur. Et de muscles, il fallait le dire : leur silhouette longiligne ne devait pas plaire à la jolie Emilie. La fille, Anne, devait regretter que je ne m’intéresse pas à elle. Son physique un peu masculin ne m’attirait pas vraiment ; il faut dire que la présence de ses parents n’incitait pas à la regarder.
Peu importait : je focalisais mon attention sur Emilie.
Nous avions repris la rando et étions enfin arrivés, peu avant la tombée de la nuit, au refuge : la cabane du Pré Peyret. Elle était encore plus petite que ce que j’avais vu sur internet. Il fut rapidement décidé que la famille dormirait à l’étage : ils seraient un peu serrés mais se tiendraient chaud, sur le plancher, et profiteraient un peu de la chaleur montante du poêle. Avec Emilie et Rémi, nous dormirions sur le bat-flanc du rez-de-chaussée, près du poêle. Emilie soupira qu’elle était frileuse et qu’elle ne savait pas si son duvet, pourtant très chaud, serait suffisant. Je proposai qu’elle dorme entre nous deux, ce qu’elle accepta avec un sourire de reconnaissance sensuel.
Le repas se ...
... passa tranquillement, dans la chaleur du poêle allumé : nous avions tous apporté du bois, nous pourrions le recharger toute la nuit. Je tâchai de récupérer un peu de la journée pour cette nuit : j’entendais bien exercer mes forces sur Emilie, qui me regardait souvent.
La famille parlait beaucoup avec Rémi, qu’ils semblaient trouver sympathique. Il avait surtout l’air d’un gentil garçon sans grande personnalité, allez savoir ce que lui trouvait Emilie… j’espérais bien faire découvrir ce qu’était un mec, un vrai, à cette fille.
La soirée passait, lentement. Le repas fini, tout le monde prit ses dispositions pour la nuit. La famille monta à l’étage, les parents d’abord (les « bonne nuit ! » n’en finissaient pas, allez, allez, dépêchons…) tandis qu’avec Rémi, après avoir rechargé le poêle, nous installâmes matelas et duvets sur le bat-flanc du bas. Emilie ôta son pantalon et garda son débardeur pour se glisser dans son duvet pendant que nous nous occupions du feu ; je commençais à bander en l’imaginant à demi-nue, bientôt contre moi.
Nous nous couchâmes donc sur le même bat-flanc, Emilie entre nous comme prévu. « Moins de déperdition de chaleur pour moi », avait-elle dit en entrant dans son duvet.
Le feu mourant lançait de vacillantes lueurs sur les murs du refuge.
Emilie ne dormait pas, se retournant sans cesse d’un côté ou de l’autre. Je finis par ouvrir mon duvet et me rapprocher davantage d’elle, jusqu’à me coller contre son duvet alors qu’elle me tournait le ...