1. Humanité


    Datte: 13/10/2019, Catégories: fh, ff, grp, fbi, jeunes, couple, vacances, plage, piscine, bain, forêt, douche, collection, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme init, Auteur: Drulin, Source: Revebebe

    ... n’était pas une première pour toi, ces amours saphiques, n’est-ce pas ?
    — Tu sais bien qu’avant de te connaître je vivais avec une femme. Mais là, il ne s’agissait pas d’amour. Simplement un égarement que je ne peux pas justifier. Je t’aime trop pour faire une place à une autre personne que toi dans mon cœur.
    — J’espère que tu as aimé avec Fabienne.
    — Je te mentirais si je te disais le contraire. Mais, même si les amours lesbiennes sont agréables, je ne pourrais me passer bien longtemps d’un homme. Et si l’homme c’est toi, je ne devrais pas avoir recours… Pourras-tu me pardonner cet égarement ?
    — À une seule condition.
    — Tout ce que tu veux, mon amour.
    — Évite de dire de telles choses, ça pourrait me donner des idées… non, je ne suis pas comme ça. Là, je crois que c’est dans tes possibilités et que tu n’en souffriras pas trop. Je veux qu’on fasse l’amour, tout de suite, très librement, sans se soucier des autres.
    — Prends-moi, mon amour, fais de moi ce que tu veux. J’en ai terriblement envie. Oublie toute douceur : je veux que tu me prennes comme un soudard.
    
    Le gage pour ma faute était vraiment très léger, et même jouissif ; je pouvais presque le considérer comme une récompense. Avec une telle condamnation, j’aurais pu en profiter pour renouveler mes jeux gomorrhéens. Je n’en fis rien, m’arrangeant toujours pour ne plus me trouver seule avec Fabienne, tout en lui gardant mon amitié.
    
    *
    
    Ces vacances m’avaient vidé l’esprit de tout souci matériel et j’étais ...
    ... regonflée à bloc pour affronter toutes les vicissitudes de la vie. Or, la première se présenta rapidement : trouver un travail où j’allais pouvoir subvenir à mes moyens. J’en parlai à Pascal qui avait des contacts, m’avait-il dit. Il me fit une réponse qui m’étonna, me ravit et m’effraya à la fois :
    
    — Que dirais-tu d’un poste d’assistante de direction ? Tu serais chargée de gérer le planning de ton patron, d’organiser ses rendez-vous, de retenir les réservations pour ses déplacements, et si besoin est, de l’accompagner dans ceux-ci en France et à l’étranger.
    — Euh, oui, pourquoi pas ? Et c’est qui ce patron ?
    — C’est moi. Oui, grâce à mes parents, je suis le principal actionnaire d’une holding d’une dizaine de PME. Je ne les gère pas moi-même, mais je supervise en déléguant beaucoup.
    — Mais tu n’as pas déjà une assistante à ce poste ?
    — Oui, une femme formidable : madame Martin. Elle gère efficacement tout ce qui est lié à la holding. Mais pour ce qui est de mon planning personnel, je ne me vois pas lui dire « Madame Martin, à cette date-là vous ne me mettez rien, je vais faire une randonue. »
    — Je vois…
    — Tout en restant mon amante – je n’aime pas le mot « maîtresse » – tu deviendrais un bras droit pour moi et je te demanderais alors de mettre en place mon planning privé et professionnel.
    
    La crainte était de devenir la chose de Pascal, qu’il fasse de moi non plus seulement une partenaire sexuelle, sa compagne, mais également une subalterne puisqu’il devenait de fait ...