1. L'aveu


    Datte: 12/10/2019, Catégories: fh, hplusag, jeunes, amour, jalousie, pénétratio, mélo, amourpass, Auteur: Oxalis, Source: Revebebe

    ... d’été, sa bouche prenant, dévorant la peau satinée de mes seins, ma gorge. J’enlace son corps avec violence, car bien plus que la passion dont il fait preuve, ce sont ses mots qui me rendent à la vie, son amour pour moi, qui écrase le serpent de la souffrance au plus profond de mon cœur, ses mains, entre mes jambes, qui m’arrachent à la solitude et à la vanité d’un désir sans satisfaction…
    
    — Adam !
    
    Sentir sa peau, la toucher, la posséder… tenir ce corps tant rêvé entre mes cuisses… L’étouffer par ma passion, m’accrocher à lui comme une ivrogne, mes jambes nouées autour de lui, mes bras serrés autour de son cou, ma bouche offerte, rougie, et chaude… Ses mains qui me caressent, qui m’aiment, sa langue qui m’arrache cris et soupirs, son corps qui m’écrase, les reins embrasés de désir…
    
    Il me bascule soudain contre un fauteuil, mes jambes l’enserrant toujours.
    
    J’ouvre les yeux. Dans son regard bleu étincelant, je ne vois qu’amour et passion. Un regard de braise. L’homme de glace a fondu.
    
    — Non, pas comme ça… je murmure doucement.
    
    Je ne veux pas faire l’amour avec lui tant qu’autant de mystères embrument nos vies, créant des ombres floues et menaçantes entre nous, un véritable barrage. Pour l’instant, le feu a repris le contrôle, mais pour combien de temps ?
    
    Un instant, j’ai l’impression qu’il ne m’écoutera pas, et je me raidis. Mais Adam reprend le contrôle de lui-même avec une facilité déconcertante. Le souffle court, il se redresse, me laissant affalée là ...
    ... dans le fauteuil, et me jette un coup d’œil brûlant.
    
    — Tu veux du café ? demande-t-il à brûle-pourpoint.
    
    Je me sens épuisée, vidée par toutes ces émotions. J’opine sans conviction. Il disparaît dans sa cuisine. À moitié couchée dans le fauteuil, nue jusqu’au ventre, la petite culotte froissée autour d’une de mes chevilles, les jambes entrouvertes, je réfléchis, me demandant l’attitude à adopter après cet aveu, et cette étreinte farouche.
    
    Je m’aperçois soudain qu’il est devant moi, une tasse à la main, le regard fixé sur moi, curieux et bizarre.
    
    Je prends la tasse qu’il me tend. Elle est chaude. Le café est brûlant, amer. Je fais la grimace lorsqu’une coulée de lave descend le long de ma gorge.
    
    — Tu n’aimes pas ? demande-t-il, un sourire en coin.
    
    J’aime tout de lui. Je fais « si » de la tête. Il boit son café, l’air pensif, debout devant le fauteuil où je suis vautrée, me fixant intensément.
    
    — Tu étais où ?
    
    Je bats des paupières, me redresse à moitié. Mes seins sautent de mon soutien-gorge. Du coin de l’œil, je vois Adam tressaillir, se retenir. Difficilement. J’esquisse un sourire. De triste pucelle je suis devenue une maîtresse sexy et provocante. Ça ne me ressemble pas, ou bien, peut-être que je me découvre un peu salope. Je me rajuste à peine, et relève les yeux.
    
    — Quoi, j’étais où ? dis-je d’un air innocent.
    
    Il pose la tasse sur la table basse, prend la mienne de mes mains, la pose à côté de l’autre. Le visage un peu distant. Revoilà déjà la ...
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