1. L'aveu


    Datte: 12/10/2019, Catégories: fh, hplusag, jeunes, amour, jalousie, pénétratio, mélo, amourpass, Auteur: Oxalis, Source: Revebebe

    ... point il a besoin de moi. Son amour crie par tous les pores de sa peau, ses yeux bleus troublés de désir, ses mains fébriles contre mon intimité brûlante. Je l’aime tant, à cet instant, que je pourrais me fondre en lui et renoncer à ma propre identité.
    
    Il m’entraîne sur le fauteuil avec lui, je m’installe à califourchon, m’amusant à le séduire par de rapides mouvements de hanches, avant de me laisser entraîner par notre étreinte ardente, dans un gémissement.
    
    Nous sommes tellement occupés à nous découvrir l’un l’autre qu’aucun de nous deux n’entend la porte d’entrée, à côté, s’ouvrir.
    
    — J’ai tellement rêvé de ça pendant toutes ces années… grogne-t-il en baissant la tête, baisant ma gorge comme un forcené. Elyne, chérie, ton corps me tourmente sans relâche… pourquoi ne m’as-tu pas appelé ? Pourquoi n’es-tu pas venue ici plus tôt ? J’avais tellement envie de te voir… tellement envie de toucher ta peau de nouveau…
    
    Sa voix est rauque. Je tressaille et plonge mon regard dans le sien, profond et embrasé d’amour. Je vais répondre quand une voix féminine, sourde et ironique, fuse derrière nous, nous faisant sursauter.
    
    — Quel charmant tableau ! crache la voix pleine de venin. Pourquoi ne pas m’avoir prévenue, Adam ? J’aurais emmené mon appareil photo…
    
    N’osant croire à notre malchance, le cœur battant, je vois Adam regarder derrière nous, ses yeux s’assombrir, sa bouche se crisper durement. Je connais cette voix. Jetant un coup d’œil derrière moi, j’aperçois ...
    ... brièvement Isabelle, l’ex-femme d’Adam, et un flot de rouge me submerge du visage jusqu’aux seins.
    
    Je me sens humiliée, ainsi affalée sur les genoux d’Adam, mes jambes écartées autour de lui pour mieux le sentir contre moi. Derrière nous, les yeux bleus embrasés par la colère et l’ironie, se trouve celle qui a eu sa place dans le cœur d’Adam, celle qu’il a déjà aimée, sans doute même tenue ainsi dans ses bras.
    
    Adam se raidit brutalement contre moi, me repoussant légèrement.
    
    Ses yeux brûlent de colère.
    
    — Comment es-tu entrée Isabelle ? demande-t-il d’une voix mesurée, ignorant la provocation.
    
    Elle porte un tailleur-pantalon prune, sous un long manteau noir. Sa bouche rouge sourit avec amertume, un pli goguenard au coin de ses lèvres. Elle pose un regard intéressé sur moi, et ma rougeur reprend de plus belle alors que j’essaie de remettre de l’ordre dans ma tenue. Ma seule satisfaction : elle est habillée trop chaudement pour la saison, ça en devient ridicule. Ça compense un peu le sentiment d’infériorité qui me prend à la gorge en sentant son regard acéré et moqueur me cribler.
    
    Enfin, elle tourne la tête et fixe Adam, d’un air profondément sarcastique.
    
    — Tu ne me dis pas bonjour aujourd’hui ? lance-t-elle d’une voix mielleuse.
    
    Adam se lève brusquement. Je manque glisser à terre et me retiens à l’accoudoir, sous les yeux railleurs de la petite blonde, bien campée au milieu du salon (son salon), si belle dans son ensemble, prune et noir, ses cheveux lâchés en une ...
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