1. France Rurale (2)


    Datte: 12/10/2019, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: PassifChaud, Source: Hds

    ... mais si les femmes de petite vertu lui vidaient les couilles, et le porte-monnaie aussi, elles ne lui remplissaient pas le cœur.
    
    Un soir, après le dîner et que les garçons soient montés au lit, il a eu le courage de prendre Thérèse dans ses bras, en l’assurant de son Amour, de son entière confiance, pour qu’elle lui donne la raison de son refus de partager ces moments de plaisir qui les avaient toujours liés tous les deux, pour leur plus grand bonheur.
    
    « Dis-moi Pourquoi mon Amour ? Dis-moi, je suis ton mari, je veux partager avec toi ce secret que tu portes en toi et qui me semble si lourd »
    
    Il faut dire qu’à cette époque, et jusqu’à pas très longtemps d’ailleurs, une femme abusée était très vite assimilée à une trainée, pour qui, le consentement avait été tacite, dédouanant, de par là même, le moindre sentiment de culpabilité chez les hommes. Elle a écarté, donc, c’est une putain, c’est une femme de mauvaises mœurs.
    
    Adorant son mari, jetant sa honte par-dessus elle, froidement, elle lui a tout raconté, n’épargnant aucun détails, lui expliquant qu’à chaque fois qu’il s’approchait d’elle, sa souillure remontait, la bloquait complètement. Elle ne voulait pas que Pierre couche avec la putain qu’elle était.
    
    Heureusement que l’armistice avait été signé, sinon, je crois que Pierre serait allé faire un carnage à la Kommandantur de la ville.
    
    La vie devait continuer, Pierre était à la fois triste et heureux de partager ce fardeau avec Thérèse à laquelle il ...
    ... témoignait un plus profond respect à chaque occasion. Elle était son épouse bien-aimée, que ce soit à la maison, où lorsqu’ils se rendaient, ensemble, au fêtes du village ou de la ville. Leur tendresse était toujours là, même renforcée, mais chacun d’entre eux savait que tout contact physique demeurait impossible.
    
    Les garçons étaient devenus des adultes maintenant, mais ni l’un ni l’autre ne voulaient quitter le cocon familial. Ils étaient profondément attachés à leur mère, et sans en connaitre la raison, ils ressentaient, ancré dans leurs tripes, qu’il fallait qu’ils restent à la maison, offrir leur amour à leurs parents, rester soudés tous les quatre.
    
    Thérèse et Pierre avaient longuement réfléchi pour trouver une solution qui pouvait leur apporter à tous, une certaine sérénité. Exit le Bordel, exit la fille de ferme dont la proximité allait faire jaser et surtout, faire courir le risque qu’elle se fasse engrosser par l’un des trois, c’est alors que Pierre lui a parlé de la conversation qu’il avait eu avec mon père me concernant. Il m’avait surpris, sans se manifester, un jour où Francis me possédait allègrement pendant que je suçais la bite de Jacques, mon autre frère, avec délectation. Il avait contemplé le spectacle de ses deux fils aînés, défonçant sans vergogne le plus jeune, alternant dans ses orifices jusqu’à ce que leurs couilles soient aussi vides que des raisins secs, ce qui demandait pas mal d’accouplements, vu leur âge, et surtout, constaté le plaisir évident que ...