Réveillon
Datte: 15/03/2018,
Catégories:
grp,
sales,
danser,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Partouze / Groupe
Humour
entrecoup,
Auteur: Samuel, Source: Revebebe
Nous étions le 23 janvier. La réunion s’annonçait tendue. Bertile et son mec, Miguel, avaient convoqué toute la bande : Simona, Anton et Cassandre. Ce qu’il s’était passé le soir du réveillon leur était resté en travers de la gorge. Pour bien montrer que l’heure n’était pas à la rigolade, ne se trouvaient sur la table que des jus de fruits. Et quelques biscuits secs. Dans un premier temps, on parla de tout et de rien, mais à voix basse. On entendait davantage le bruit des verres que l’on posait sur la table basse que les conversations feutrées. Puis Bertile se leva, un peu solennelle :
— Les amis, oui, rassurez-vous, je continue à vous appeler mes amis. Ce soir de la Saint-Silvestre, nous avons failli nous fâcher, tous autant que nous sommes. Il faut en convenir. Tout avait pourtant bien commencé ; nous nous étions bien amusés jusqu’à minuit. C’était joyeux et bon enfant. Mais de bon enfant, nous sommes passés à mauvais adultes. Nous avons dérapé. Il faut être clair. Le point qui nous occupe aujourd’hui, c’est de savoir à quel moment précisément nous avons perdu le contrôle. Je ne veux incriminer personne, mais la première qui s’est permis un détournement de la soirée, c’est indiscutablement Simona.
La jeune Roumaine, qui jusque-là regardait tranquillement ses doigts de pied, réagit aussitôt :
— Pourquoi moi ? Parce que j’ai enlevé ma blouse ? J’avais fait une tache avec le vin. Je l’ai nettoyée avec de l’eau. Est-ce un crime de montrer ses seins alors que nous ...
... l’avons tous fait l’été dernier ? Il y a des dates limites où c’est permis et des saisons où c’est interdit ? J’avais chaud, je me sentais bien, j’étais avec des amis, j’attendais que ma blouse sèche ; pourquoi fallait-il que je me cache ? Et puis, Bertile, est-il utile de te rappeler que moi, j’avais une culotte.
Cette fois, c’est Cassandre qui sursauta. Mais elle ne prit pas la parole tout de suite. De fait, tous les regards s’étaient posés sur elle. Et quand le silence devint assourdissant, elle se leva pour s’expliquer :
— Ce n’est quand même pas la même chose de ne pas porter de culotte – ce que personne n’est censé savoir – et d’enlever son chemisier pour montrer sa poitrine. Pour moi, c’est une philosophie. J’aime être nue sous ma jupe ou ma robe. Ça ne regarde que moi.
Bertile, assez remontée par ces interventions, reprit la balle au bond :
— Ça ne regarde que toi, si tu ne montes pas sur la table, parce qu’à ce moment-là on ne regarde que toi et tes fesses brillantes sous le feu des bougies.
Cassandre répliqua aussitôt :
— Quand je suis montée sur la table, les garçons avaient déjà sorti leurs queues ! Alors, il ne faut pas être injuste. D’ailleurs, c’est toujours la même chose ; à chaque fois, ce sont les filles les coupables. Les mecs nous chauffent les cuisses et puis ils font les innocents. Et c’est nous les assoiffées de sexe. Ce n’est quand même pas une histoire. J’étais cul nu, comme je suis toujours. Et encore ce soir. Tenez !
Elle souleva ...