Bad day
Datte: 10/10/2019,
Catégories:
fh,
médical,
bizarre,
hotel,
fdomine,
Oral
pénétratio,
attache,
Humour
policier,
Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe
... ensachés.
— Non, non, c’est bon, j’en sors.
Mais putain, où aller ? Mes potes sont morts ; mon peu de famille doit déjà être surveillée… Les flics ? Mais ça voudrait dire qu’il faut que je leur raconte tout notre super coup. Non merci.
— Euh… avenue des Trois Vallées, au bar « la Tempête », s’il vous plaît.
— C’est parti.
Ça m’est venu d’un seul coup, comme un flash ! Y a que lui qu’a pu nous balancer ! Marco ! Cet enculé de Marco ! Il était seul à savoir. Il nous aura fait suivre, sans doute. Je vais aller lui rendre une petite visite, avec mon gros flingue. Et j’en profiterai pour récupérer les papiers qu’il devait nous faire et le fric qu’on lui avait laissé.
***
— Marco, je te donne dix secondes pour te confesser.
— A… attends, mec, arrête, déconne pas ! Déconne pas, baisse ce flingue, putain ! Je sais même pas qui tu es !
— Tu me reconnais pas, Marco ? Ben moi je te reconnais, et je suis venu pour te faire la peau.
— Arrête, mec ! Qu’est-ce tu racontes ? Je sais pas de quoi tu parles !
— Je parle de rien, encore ; j’attends que ce soit toi qui parles.
— Mais putain puisque je te dis que…
Blang ! Un coup en l’air, juste au-dessus de sa tête, ça va peut-être le décider un peu. Deux ou trois bouteilles explosent tandis qu’il beugle en se foutant à plat ventre derrière son espèce de comptoir.
— Arrête, putain ! Mais t’es cinglé ou quoi ?
— Je te l’ai dit, je compte jusqu’à dix. Ensuite, je te descends.
Je commence à compter jusqu’à trois en ...
... tirant une bastos à chaque chiffre, faisant exploser une grande partie des alcools derrière lui. Je l’entends brailler. Mais alors que je vais balancer mon quatrième poireau dans les stocks de Marco qui diminuent à vue d’œil, une autre voix, une voix de femme s’élève derrière moi, forte et ferme :
— Police ! Jetez vos armes !
Merde ! J’avais pourtant verrouillé la porte… Je lève mon bras valide, mais sans lâcher mon gun, et pivote doucement.
— Jetez votre arme ou je tire !
C’est une belle petite nana brune, en jean et chemisier, qui pointe vers moi une arme à feu, un regard menaçant, et deux gros seins. Derrière elle, la porte du troquet a volé en éclats.
— Jetez votre arme ! répète-t-elle vivement.
Je m’exécute, laisse tomber mon flingue. De l’autre côté, Marco relève vaguement la tête derrière son rade.
— Sortez de là ! hurle la donzelle en dirigeant son revolver vers le tenancier.
Il se redresse au beau milieu des éclats de verre qu’on l’entend piétiner.
— Ne vous inquiétez pas, madame, bobardé-je en me tournant vers la police-girl, c’est juste une dispute entre copains. Pas de quoi s’affoler.
Deux coups de feu retentissent soudain. Je sursaute. Et me retourne à nouveau. Elle vient d’étaler Marco. Sans hésiter.
— Mademoiselle ! répond-elle en rangeant son arme à feu.
— Mais… mais que…
Contournant le comptoir, je me précipite en direction de l’apprenti cadavre.
— Il allait tirer, se justifie brièvement la jeune femme.
Marco agonise, ...