1. Ilsa, la Vipère des Bermudes - 1ère partie


    Datte: 09/10/2019, Catégories: fdomine, délire, sf, fantastiqu, Auteur: Brodsky, Source: Revebebe

    ... possibilité de retarder un peu votre exécution. Vous subirez des épreuves, et seul le dernier de chaque épreuve sera exécuté. Le dernier survivant aura en outre l’immense honneur de me faire l’amour la veille de son exécution. Vous voyez, je ne suis pas… si cruelle qu’on le prétend.
    — Puis-je faire une requête ? demanda Crochet.
    — Faites, Capitaine.
    — Eh bien, Madame, puisqu’il faut de toute façon mourir un jour, j’estime que le jeu en vaut la chandelle. Cependant, je n’ai pas l’habitude de me battre en guenilles ; cela n’est pas de bon ton. Je vous demanderai la grâce de me donner un nouveau costume.
    — Ah ah ah, Capitaine… j’aime beaucoup votre humour ! Vous aurez ce que vous demandez. Tout sera fait en « bonne et due forme », comme vous dites.
    — Je vous remercie, Madame.
    — D’autres requêtes ?
    — Ilsa, intervins-je, il faut que nous parlions, vous et moi.
    — Parlez donc, Carter. Je vous assure que vous ne trouverez pas de meilleur moment pour cela.
    — Vous êtes manipulée. Nous sommes tous ici manipulés, victimes de la folie d’un homme contre qui nous devrions nous liguer au lieu de nous entretuer.
    — Mon pauvre Carter… C’est tout ce que vous avez trouvé pour tenter de sauver votre misérable vie ?
    — Mais…
    — Silence, Carter ! Bien. Voici donc la première épreuve à laquelle vous devrez vous soumettre.
    — Certainement pas !
    
    C’était Pascal qui faisait front cette fois-ci. Son regard fanatique lançait des éclairs de feu, et il déclama d’une voix ferme :
    
    — Dieu est ...
    ... mon seul Maître ; Lui seul peut m’imposer des épreuves. Ma vie Lui appartient, mon âme et mon corps également. Par conséquent, et quoi qu’il arrive, je refuse d’entrer dans votre jeu.
    — Allons, Monsieur Pascal, pensez au premier prix : une nuit d’amour, toute entière avec moi…
    — Tais-toi, catin ! Penses-tu pouvoir me tenter avec cet argument misérable ? Je ne connais que l’Amour de Dieu, qui est le seul qui compte. J’ai pour les choses de la chair une souveraine détestation, et je préférerais subir mille morts dans les tourments les plus effroyables plutôt que de sentir la peau d’une femme contre la mienne.
    — Tu veux donc être le premier à mourir ?
    — Je te l’ai dit : pour moi, mourir n’est rien.
    — Soit, siffla Ilsa. Ta requête est acceptée : tu mourras donc le premier, et ma sentence est irrévocable. Qu’on l’emmène !
    
    Les deux lesbiennes qui accompagnaient Ilsa vinrent se saisir du moraliste tandis qu’Ilsa reprenait :
    
    — Mes deux compagnes vont se charger de ton exécution. Elle sera lente, crois moi, et atrocement insupportable pour toi. C’est ce que tu souhaitais, n’est-ce pas ? Tu as horreur des ébats sexuels, dis-tu : c’est donc par eux que tu vas mourir. Elles vont te déshabiller, te caresser, te rendre fou de désir. Tu vas les implorer de te faire l’amour, et tu iras jusqu’à renier ton Dieu impuissant pour atteindre la jouissance. Ensuite, tu seras plein de remords… destiné à l’enfer que tu promets aux païens. Et lorsque tu ne seras plus qu’une bête lubrique, ...