La caméra espion 10
Datte: 05/10/2019,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: Arsenne, Source: Hds
Le matin du lendemain, je me lève le premier pour aller au bureau. Elle me rejoint dans la cuisine pour prendre son petit déjeuner avec moi car elle part plus tard.
- Tu as bien dormi, me demande-t-elle ?
- J’ai eu bien du mal à m’endormir mais après, cela a été bien.
- Je ne sais pas si c'est bien ce que j’ai fait hier soir. J’aurais pu te dire la vérité tout en te ménageant, non ?
- Peut-être. En tous cas cela m’a permis d’en découvrir un peu plus sur toi. Mais ce soir, il faudra continuer de me raconter, même si cela me fait du mal. Je dois partir maintenant.
- Je t’aime, me dit-elle brusquement.
Je me fige, surpris. Je la regarde, elle a des larmes plein les yeux.
- Moi aussi je t’aime.
Je me rends compte que le ton qui sort de ma bouche manque vraiment de conviction. Elle saisit aussi la tiédeur de ma voix. Alors brusquement, elle éclate en sanglots avant de me tourner le dos et partir vers la salle de bain. J’hésite à la suivre, mais le cœur n’y est pas. Sans un mot de plus je quitte la maison.
La journée a été pénible au bureau. Je ne pouvais m’empêcher d’imaginer que sa confession lui ait donné l’envie d’aller le retrouver. Pour me rassurer j’ai fini par l’appeler à son travail. Elle était bien à son poste, mais elle a bien saisi le sens de cet appel.
- Ne t’inquiète pas me dit-elle. Je t’aime et je suis bien dans ma tête. A ce soir. Je pense beaucoup à toi. Je t’aime.
Quand je rentre le soir, elle est habillée pour sortir. Je ...
... panique !
Le dîner n’est pas préparé.
Elle me saute au cou et m’annonce qu’elle a envie que nous allions au restaurant. Je suis crevé mais je la sens tellement enjouée à cette idée que j’accepte. Pour autant je n’abandonne pas l’idée qu’elle continue sa confession.
- Oui ! Je te raconterais, mais je ne pourrais pas te branler en même temps.
La soirée est merveilleuse. A plusieurs moments elle me montre qu’elle ne porte ni culotte ni soutien gorge. Ni moi ni elle avons envie de parler de Philippe. Le repas fini, l’envie me reprend et je lui propose de rentrer.
Assis dans le grand canapé du salon, terrain de sa débauche passée, je la regarde nous servir un verre un bon cognac. Qu’elle est belle, pieds nus, souriante. Elle vient s’asseoir à mes côtés, et c’est moi qui lui demande de continuer son récit, sans rien omettre.
- D’abord je t’annonce qu’il m’a appelée cet après midi au bureau, juste après toi.
Je ne m’attendais pas du tout à cela ! J’encaisse le coup.
- Il voulait me parler de l’invitation d’Annie. Je lui ai dit que nous n’avions pas encore pris de décision. Alors, devine ce qu’il m’a dit. « Je veux que tu viennes avec ton cocu, que tu sois nue sans sous-vêtements et que tu me donnes l’occasion de vérifier. Je suis sûr que tu le feras, petite pute. » Là dessus, il ne me laisse pas le temps de répondre et il raccroche. Tu te rends comptes ? J’étais folle de rage.
Je la regarde droit dans les yeux et j’avoue qu’elle a l’air très sincère. La soirée ...