L'invitation
Datte: 14/03/2018,
Catégories:
fff,
hotel,
caférestau,
toilettes,
fdomine,
noculotte,
Masturbation
intermast,
Oral
jeu,
init,
Lesbienne
Auteur: InisCognomenn, Source: Revebebe
... prendre ou à laisser… Si tu le souhaites, nous t’offrons le champagne et on en reste là…
— Oui, j’offre le champagne ! renchérit Jeanne, effarouchée.
— Bah voyons !… Bande de lâcheuses ! Ce serait trop facile !… En quoi consiste ce nouveau défi ?
— Tu vas voir, c’est juste un gage original et amusant, poursuit Estelle. Tu dois te rendre à la table de notre voisine et lui demander le titre du livre qui lui suggère une aussi troublante inspiration. Si tu le fais, nous irons ôter nos soutiens-gorge et nos culottes. Es-tu d’accord ?
Jeanne s’apprête à exprimer son désaccord mais Carole, la prenant de vitesse, rétorque :
— Vous voulez encore me narguer ? Vous espérez vous en tirer en jouant la surenchère ! Eh bien, je vais vous épater, les filles ! Banco ! Je ne suis plus à ça près ! Par contre, avant de vous satisfaire, êtes-vous toutes les deux prête à relever le challenge ?
Estelle répond « oui » immédiatement et ajoute en regardant Jeanne :
— N’est-ce pas Jeanne… Tu es d’accord ?
Et là, emportée par le délire collectif, à l’inverse de ce que lui dicte une voix intérieure, surmontant miraculeusement ses appréhensions, faisant fi de ses principes, elle s’entend prononcer un « oui », acceptant ainsi la gageure. Cependant, elle redoute la suite, convaincue d’avoir franchi une frontière conduisant vers un univers inconnu, inquiétant mais si singulièrement émoustillant. Chaque minute passant, grisée – au sens propre comme au figuré – elle s’acclimate un peu plus à ...
... cette ambiance surréaliste et se laisse pénétrer par une voluptueuse euphorie. Son trouble a subitement évolué et l’objet de son stress se métamorphose peu à peu en une douce fièvre lascive. Insidieusement, un doux parfum libertin l’enveloppe, développant et attisant ses sens.
Après un instant d’hésitation, Carole se lève, oubliant sa nudité voilée, et se dirige d’un pas assuré vers la lectrice. Quand elle lui adresse la parole, celle-ci, peu surprise, l’accueille avec le sourire et l’invite à s’asseoir. Jeanne et Estelle, trop à l’écart pour entendre leur discussion, les observent avec un vif intérêt ; aux comportements et à l’expression des visages des deux femmes, elles déduisent facilement que le contact établi est cordial. Cinq minutes plus tard, Carole leur fait une surprise à laquelle elles ne s’attendaient pas : elle revient à la table accompagnée de la lectrice exhibitionniste.
— Je vous présente Hélène… Elle se propose de répondre directement à votre question. De plus, elle m’a fait une confidence : elle adore le champagne !
Interloquées, se sentant prises à leur propre piège, Estelle et Jeanne restent figées dans un silence qui en dit long sur l’amplitude de leur confusion. Carole, fière du bon tour joué à ses amies, se régale de les voir ainsi. Quant à Hélène, malicieuse, elle observe la scène avant d’intervenir sur un ton ironique.
— Alors mesdames, si j’ai bien compris, vous souhaitez me poser une question ?
Et Carole d’ajouter, les voyant hésiter ...