Un fil rouge pour Joëlle [Partie A] (4)
Datte: 27/09/2019,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Badwell, Source: Xstory
... assis dans le canapé, devant les lumières de Paris, la Tour Eiffel scintille dans la nuit. Un revers de main effleure un sein, un autre flatte un phallus, ils dialoguent en silence, en regards et ces échanges muets sont éloquents, satisfaits, entendus.
Franck ressert la flûte de Laurent et la sienne.
– Et moi ? se lamente Joëlle
– Tu vas le boire à notre source, répond Franck en trempant son membre au repos dans le breuvage
– Viens déguster !
Joëlle joue aussitôt et, à quatre pattes, rejoint la queue de Franck humide, observe les bulles autour de la tige et suce ce qu’elle peut de champagne. Laurent n’est pas en reste, trempe son engin à plusieurs pas de là. La femelle va parcourir toute la pièce pour quémander quelques gouttes d’élixir. Bientôt ragaillardis, les garçons ne peuvent plus tremper leur membre dans la flûte étroite ; alors ils versent une rasade entre les lèvres de Joëlle et viennent y tremper leur thermomètre personnel. Le froid ne les ramollit pas, au contraire la bouche champagnisée leur fait l’effet d’un glaçon sur une pointe de sein.
Franck et Laurent se sont rejoints près du coffre ancien, massif, sculpté, assez haut. Franck le recouvre avec le plaid du lit plié en quatre, confortable. Ils soulèvent Joëlle et l’allongent, à plat dos ; les fesses d’un bord, les cervicales d’un autre, la tête tombe en arrière. Ses deux orifices sont parfaitement à hauteur du braquemart de chaque étalon.
Face à face, ils coordonnent leur pénétration, ...
... l’un dans la vulve, l’autre en bouche. Tout en retenue, cadence maîtrisée, rythme assorti, tempo moderato. L’instrument, sous leurs archets, tendu comme quatre cordes frottées, taille et hanches esquissant des échancrures, empli des deux barres d’harmonie, vibre et résonne, d’abord rauque. Il feule comme un félin, comme un alto.
Ils se succèdent en alternance dans les deux cratères en offrande, liment et besognent ses chairs lubrifiées, malaxent ses rondeurs exposées, Joëlle se ressent doublement femme, délicieusement chienne, amoureusement épouse, livrée à ces boucs en rut. Captive de son désir, focalisée vers son plaisir dont la houle enfle ; Joëlle délire, imagine des dizaines de mâles la posséder à la chaîne. La marée formidable la propulse dans des vagues, des rouleaux de légende, elle glisse, surfe sur l’écume et se laisse happer par le tourbillon de la volupté, le siphon de l’orgasme. En apnée, elle jouit.
Laurent, fermement planté dans le con de Joëlle use de sa tige comme d’un levier et redresse Joëlle contre lui, la porte vers un des deux larges fauteuils bas, s’y assied. Il fait tourner le pantin empalé sur son pieu ; Joëlle fait alors face à son mari, cuisses largement écartées, sexe pénétré, ouvert, lubrifié, couchée sur l’amant qui la baise. Franck s’agenouille et s’engouffre lentement dans la cramouille qui s’élargit progressivement jusqu’à recevoir entièrement les deux chibres qui se mettent en rythme.
Écartelée, forcée, Joëlle découvre cette nouvelle ...