La Domestique (Partie 3) - Histoires de Sexe

La Domestique (Partie 3)

Finalement, ce fut pour les trois employés une journée agréable. L'absence des De Villemorin leur avait permis de se reposer même s'il était prévu qu'ils rentrent pour le repas du soir.

L'après-midi, Alice était retournée dans sa chambre, sachant qu'elle ne devait descendre qu'à 18h30 pour aider Madeleine pour le souper.

Elle se remémora la fellation que le fils l'avait forcée à faire et, étrangement, elle n'était plus aussi choquée que ça. Le chantage qu'il lui avait fait était inadmissible et, pour ne pas se retrouver à la rue, elle avait dû le sucer.

Pourtant, avec le recul, elle n'avait pas détesté tant que ça d'avoir eu son sexe dans la bouche.

En réalisant ce à quoi elle pensait, elle se traita d'idiote. Elle était vierge et il avait abusé de la situation. Elle n'avait pas le droit d'accepter une telle chose, quelque soit ce qu'elle avait pu ressentir.

Elle rumina ainsi sur son jusqu'à l'heure de descendre, heureuse d'aller retrouver Madeleine pour se changer les idées.

En pénétrant dans la cuisine, le souper était pratiquement prêt. N'ayant rien à faire, elle s'assit sur une chaise et observa la cuisinière qui finissait les préparations.

- François m'a dit tout à l'heure que les De Villemorin étaient revenus.

- Dommage, commenta Alice, On était presque en vacances.

- De petites vacances alors.

Ce fut le majordome qui donna le signal, dix minutes plus tard, en pénétrant dans la cuisine.

- Alice, tu peux apporter l'entrée...

- ...

... Oui monsieur.

De nouveau stressée, elle s'empara du plat de hors-d'œuvre et prit la direction de la salle à manger.

Le couple et leur fils étaient assis à leurs places habituelles, mais elle fut surprise du sourire qu'ils avaient tous les trois.

- Bonjour Alice, lui dit la mère, pose ton plat sur la table et viens t'asseoir avec nous.

La jeune domestique, surprise par la demande de la femme, s'arrêta net, se demandant ce qui se passait.

- S'il te plaît, viens t'asseoir avec nous, on a à te parler, renchérit le père.

Se rendant compte qu'elle n'avait pas le choix, elle posa un peu tremblante le plateau sur un bord de la table et, après avoir hésité quelques secondes, elle vint s'asseoir sur la chaise à côté d'Éric.

S'ils lui demandaient de venir les rejoindre, ce n'était pas très bon pour elle. Ils allaient sûrement lui reprocher d'être montée dans le grenier, à moins que ce ne soit sur sa façon de servir. Dans tous les cas, Alice était sûre qu'ils allaient la renvoyer et elle était terrorisée, ne voulant pas se retrouver à la rue.

Une fois assise, elle ne sut pas trop qui regarder et, baissant la tête, elle préféra fixer la nappe blanche.

- Tu dois te demander ce qui t'arrive, reprit la mère, je te rassure tout de suite, tu n'as rien fait de mal, décontracte-toi

Alice, relevant la tête, constata que les trois continuaient à sourire, n'ayant pas du tout l'air en colère contre elle.

- Si on veut discuter avec toi, c'est au sujet de notre ...