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Striptease
Datte: 30/12/2025, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: CDuvert, Source: Hds
Ils me regardent. Quatre silhouettes dans l'ombre, quatre respirations qui se font plus lourdes. La pièce baigne dans une lumière blafarde qui filtre à travers les rideaux tirés. L'air semble épais, chargé d'une tension qui me fait frissonner. Je sens leurs yeux sur moi avant même de croiser leurs regards. Quatre hommes assis en demi-cercle, leurs visages à peine éclairés par la faible lueur d'une lampe posée au sol. L'un d'eux tapote nerveusement ses doigts contre l'accoudoir de son fauteuil. Un autre ajuste sa position, les jambes écartées. Je perçois le bruissement des vêtements, le craquement du cuir. Mes mains tremblent légèrement quand je porte les doigts au premier bouton de ma blouse. Le silence est si dense qu'il m'oppresse. Seul le tic-tac d'une horloge quelque part rythme ce moment suspendu. Le bouton glisse entre mes doigts moites. Je sens la soie de ma blouse qui s'entrouvre, révélant la naissance de ma gorge. Un souffle plus fort résonne dans la pénombre. L'un des hommes se penche vers l'avant. Ses coudes reposent maintenant sur ses genoux. Je devine l'intensité de son regard même dans cette obscurité. Ma peau réagit à cette attention brûlante. Des picotements parcourent ma nuque, descendent le long de mon dos. Le deuxième bouton cède. Puis le troisième. Ma blouse s'ouvre progressivement, découvrant la dentelle noire de mon soutien-gorge. L'air frais de la pièce caresse ma peau nue. Je frissonne. Ce n'est pas seulement le froid qui me fait réagir ...
... ainsi. C'est cette électricité qui circule entre eux et moi, cette tension qui grandit à chaque geste. Leurs respirations s'accélèrent. Je l'entends distinctement maintenant. L'un d'eux change de position dans son siège. Le cuir grince. Un autre passe sa langue sur ses lèvres. Le bruit humide résonne dans le silence oppressant. Ma blouse glisse de mes épaules. Le tissu caresse mes bras dans sa chute vers le sol. Je me tiens droite devant eux, la poitrine offerte dans son écrin de dentelle noire. Mon cœur bat si fort que j'ai l'impression qu'ils peuvent l'entendre. Le sang pulse dans mes tempes, dans mon cou, plus bas aussi. L'homme au centre se redresse. Sa silhouette se découpe plus nettement dans la semi-obscurité. Ses yeux brillent d'une lueur que je reconnais trop bien. Cette faim, cette envie qui émane de lui, des trois autres aussi. Elle m'enveloppe comme une chaleur poisseuse. Mes mains remontent vers mon dos. Mes doigts cherchent l'agrafe de mon soutien-gorge. Le métal est froid sous mes doigts fébriles. J'hésite un instant. Leurs regards me transpercent. Je sens cette attente, cette impatience qui monte. L'un d'eux remue sur son siège. Un autre ajuste l'entrejambe de son pantalon d'un geste discret mais que je remarque. L'agrafe cède dans un petit claquement sec qui résonne comme une détonation. Mon soutien-gorge se détache, libère ma poitrine. L'air frais heurte mes tétons qui se durcissent instantanément. Je sens mes seins qui s'affaissent légèrement, ...