Histoires plutôt courtes 11-20 - Histoires de Sexe

Histoires plutôt courtes 11-20

... ce collier pour chien !
— Bien, Maîtresse.

Elle aime jouer les Dominas, constater son pouvoir sur ces hommes qui s’avilissent, qui rampent à ses pieds. Ça lui procure une sourde jouissance un peu étrange, mais valorisante. Peu après l’homme se tient au garde-à-vous devant elle.

Impériale, elle tend sa botte, la pointe venant soupeser les testicules bien gonflés. Son soumis est tellement excité qu’il éjacule aussitôt sur le cuir noir qui contraste avec le blanc du sperme qui dégouline.

— Tu n’es qu’un sale petit porc !
— Oui, Maîtresse.
— Maintenant que ma botte est souillée, tu sais quoi faire…
— Oh oui, Maîtresse !

Oui, 486 sait très bien quoi faire…

La séance ne fait que commencer…

Ite missa est…

Ce soir, Pierre et Gert s’occupent tous les deux de Shania, Murielle étant restée à sa maison avec ses enfants. Comme Pierre avait franchi lestement le pas d’une façon assez unilatérale, Gert (avec l’accord de Shania) lui avait proposé de continuer sur sa lancée, à condition que Murielle soit d’accord.

Tandis que Shania se prépare dans la chambre conjugale, les hommes sont restés dans le salon à discuter. Gert remet la fameuse anecdote sur le tapis :

— N’empêche, Pierre, enculer ma femme sur la table de la cuisine avec tes gosses juste à côté, t’es gonflé !
— Comme je te l’ai déjà dit, ta femme est trop tentante, et pour moi, le temps est compté. Qui sait dans quel état je serais dans dix ans, ou peut-être que dans cinq ans.
— Belle excuse ! Mais ...

... finalement, c’est ce qui a permis d’abolir une certaine frontière entre nous.
— Tu vois que j’ai bien fait ! Waow !

L’interjection est due au fait que Shania vient d’apparaître dans le salon. Elle est vêtue d’une façon classique, comme en pareil cas, c’est-à-dire un serre-taille qui laisse la poitrine libre et qui s’arrête au-dessus du pubis, le dévoilant sans complexe. Pour la facilité, pas de porte-jarretelles, mais des bas autofixants. À ses pieds, des talons aiguilles qui chaloupent sa démarche.

— On dirait que ça te plaît, Pierre.
— Je reconnais que ça te va très bien ! Tu as l’art d’être magnifique !
— Gros flatteur, va ! Mais ça fait plaisir à entendre.

Tout ce petit monde a pris place sur le canapé qui a été recouvert d’une sorte de drap épais noir luisant, du simililatex, afin d’éviter certains soucis de salissure liés aux fluides. Celui-ci a fait plusieurs fois ses preuves, avec sa texture douce et non froide. Un tour dans la machine à laver, et hop, comme neuf !

Une main posée sur la fesse droite de son hôtesse, Pierre écarte posément le sillon fessier afin de mieux révéler l’œil rouge d’un rosebud déjà bien en place :

— Regarde-moi ce beau cul, Gert, il y a de quoi faire, non ? Je sais que son entrée est occupée par ce rosebud, mais c’est très temporaire, n’est-ce pas !
— Oui, je te le confirme…

Comme Shania est en train de sucer Pierre, sa joue sur la cuisse de son amant, elle ne prend pas part à la conversation. Celui-ci continue :

— Sauf ...