Une commission parlementaire très spéciale - Histoires de Sexe

Une commission parlementaire très spéciale

Catherine et Nathalie s'étaient connues au lycée puis avaient "fait Science Po" ensemble avant de poursuivre dans la voie politique mais dans des écuries différentes. Avec succès puisque la première avait réussi à se faire élire députée et la seconde sénatrice. Elles étaient néanmoins restées amies et se voyaient régulièrement pour parler non politique mais de leur vie personnelle. Divorcées toutes les deux à la quarantaine, elles avaient payé le prix classique des engagements lourds au détriment de leur vie familiale et de couple. Catherine, à l'ample chevelure brune tombant sur ses épaules et aux hanches très marquées, avait la même taille que Nathalie mais celle-ci était blonde coiffée au carré, moins charpentée que son amie mais plus pulpeuse. Toutes les deux prenaient soin de leur mise et de leur physique, partant du principe que la séduction est une base du mandat électoral, sans pour autant tomber dans l'ostentatoire. Un équilibre subtil qu'elle rompait carrément dans le privé par des tenues affriolantes mettant en valeur leur sexualité.

Car Catherine et Nathalie avait un point commun : elles aimaient le sexe. Dès leurs années étudiantes, elles avaient beaucoup "couché", parfois même partouzé, au point qu'elles passaient l'une et l'autre pour de véritables salopes, ce qui était méconnaitre leur goût naturel et légitime pour le corps de l'homme, en particulier en-dessous de la ceinture, devant comme derrière. Cette liberté de moeurs les avaient aidé en début de ...

... carrière lorsqu'elles étaient passées par le sas de l'assistanat parlementaire, l'une à l'Assemblée, l'autre au Sénat. Au prix de quelques pipes ciblées et de quelques baises utiles, elles s'étaient rapidement imposées auprès de leurs élus respectifs, souvent d'âge canonique. Catherine avait même été mariée un temps avec un secrétaire d'Etat et Nathalie avec un cacique du Sénat jusqu'à ce que l'un et l'autre en aient eu assez de porter des cornes. Mais les deux amies avaient eu le temps de se faire élire et c'est à ce stade que le récit commence.

Bien que plus exactement des jeunes femmes, Catherine et Nathalie étaient loin d'être rangées des voitures et résignées à l'abstinence sexuelle. Bien au contraire, lors de leurs rencontres, elles s'échangeaient des "bons plans Q". Le jeune assistant parlementaire fringant et bien monté, le journaliste ambitieux et beau gosse gourmand en infos et l'homme de parti influent avaient leur préférence plutôt que l'agent de sécurité malgré son physique, soupçonné de travailler pour la concurrence. Une fois la cible trouvée, l'une ou l'autre se lançaient à l'assaut comme si était écrit sur leur front "je baise". A dire vrai, les hommes avertis savaient à quoi s'en tenir, la réputation de Catherine et Nathalie étant bien affirmée pour qui savait écouter aux portes. Elles étaient même renommées pour être des "coups en or" sans le moindre tabou, l'essentiel étant cependant "d'assurer" pour ne pas se retrouver nanti d'une fâcheuse image de mâle mou ...