1. La Lutte Servile Ch. 03


    Datte: 20/12/2025, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: LePandaSeLaRaconte, Source: Literotica

    ... vous appeler Georges? » Interrogea Harold,
    
    -- Bien sûr! »
    
    -- Georges, arrive-t-il souvent qu'un lutteur soit asservi? »
    
    -- Cela dépend de ce que vous appelez souvent. Je dirais qu'il faut qu'il y en ait un ou deux dans une compétition. Mais, en général, c'est soit le signe d'une différence de niveau trop importante entre les combattants, ou alors d'avoir engagé un lutteur avec beaucoup de défaites. Quand il y en a trop, ça montre une organisation déficiente ou d'un entraîneur qui ne respecte pas ses sportifs, » expliqua-t-il. Mon espoir renaissait.
    
    -- Georges, Erik, ici présent, a été asservi après un premier match de démonstration. Est-ce normal d'après vous? »
    
    -- Certainement pas. C'est ce genre de pratique qui donne une mauvaise image de la lutte servile. Il vaudrait mieux que les jeunes payent de vraies leçons, plutôt que de participer à ces simagrées, dont le but est de faire de l'argent de la vente des gamins ainsi rendu servant. »
    
    -- J'ai fini votre honneur, » termina celui qui était de fait mon avocat.
    
    -- Maître Mallory, avez-vous des questions? »
    
    -- Bien sûr, votre honneur. Monsieur Wresteler, avez-vous entendu parler de la lutte servile libre? »
    
    -- Oui, il s'agit de ce dont j'expliquais; un moyen... » commença l'entraîneur.
    
    -- Ma question était de savoir si vous connaissiez cette discipline. De votre réaction je déduis que c'est le cas. Quelles en sont les particularités d'un point de vue règles? » Coupa l'avocat de 'la maison de ...
    ... l'esclave'.
    
    -- Justement, il n'y a pas de différence de niveau, et tous les gestes sont autorisés. C'est non-sens... » Répliqua George.
    
    -- Merci de votre réponse. Oh, une autre question. Vous avez vous-même été asservi, mais ce n'est pas en faisait de la lutte servile, n'est-ce pas? »
    
    -- Err, oui, effectivement, » reconnut Georges en baissant la tête.
    
    -- Et pouvez-vous nous dire pourquoi et combien de temps? »
    
    -- Et bien, c'est... » commença Georges sans être capable de continuer. C'était trop difficile à avouer.
    
    -- Pour un cas de... » Amorça l'avocat.
    
    -- De viol, » acheva l'entraîneur d'une faible voix. L'émotion de la salle se fit entendre.
    
    -- Je n'insiste pas, chacun se fera son idée de la moralité du témoin de la partie plaignante, » termina l'avocat.
    
    Un silence se fit.
    
    -- L'un de vous a-t-il quelque chose à ajouter? » interrogea le juge, mais chacun des avocats répondit par la négative.
    
    -- Moi, j'ai une question : combien de jeunes gens asservissez-vous chaque jour depuis votre ouverture? » Demanda-t-il.
    
    -- Au moins un, » dit le gérant en se levant, visiblement embarrassé.
    
    -- Et le maximum, » insista celui qui devait mener les débats
    
    -- Ce n'est pas forcément significatif, un maximum, » protesta la personne interrogée.
    
    -- Ce qui est significatif c'est une moyenne, » s'entêta l'homme de loi.
    
    -- La moyenne est de trois, » avoua celui qui dirigeait la maison de l'esclave.
    
    -- Trois par jour? Mais trois ou plus, ou trois ou moins, ...
«12...456...»