1. COLLECTION LES ROUSSES. Panne de voiture dans le centre de la France (10/32)


    Datte: 18/12/2025, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    ... de la nature et des réalités de la vie en couvent.
    
    La deuxième, c’est ma couardise dont je devrais me confesser, même dans la ville de maman, même si dans notre ville de Carmaux les prêtres se font rares.
    
    S’il le faut, j’attendrai mon retour pour le faire auprès du père François qui gère spirituellement notre couvent.
    
    Le père François, un prêtre et aussi un homme, après ce que je viens de vivre, on peut dire que mes connaissances des sciences humaines ont grandement progressé.
    
    De nouveau, avant, j’étais une oie blanche.
    
    Certes le père François est âgé, il est même à la retraite, mais résident près de notre couvent, il s’occupe toujours de nos âmes libérant l’un de ses collègues pour le monde en ayant grandement plus besoin que nous.
    
    Il est âgé et pourtant, c’est la première fois que je pense, la sentant même par la pensée qu’il possède une verge, là-même que toutes celles que j’allais dire, j’ai vu et quitter au camping.
    
    Je m’arrête à un stop, je regarde à droite, puis à gauche, une pancarte de signalisation attire mes yeux.
    
    « Camping des Montagnes bleues 8 Km »
    
    La flèche de la pancarte va dans le sens opposé à celui où je vais.
    
    Lorsque Franck a sonné pour venir me chercher comme nous venions de le décider par téléphone.
    
    J’ai embrassé chastement Sophie, par chance je n’ai pas vu Lionnel et je l’ai rejoint sans qu’il n’ait à rentrer.
    
    Lionnel que lui aurais-je dit, « t’a sauté une nonne, tu as réussi là, le fantasme de bien des hommes, ...
    ... d’en baiser une. »
    
    Non, mon sac était prêt, Franck a sonné, nous avons vu par le petit écran que c’était lui.
    
    Tapes dans le dos avec Sophie et basta je l’ai rejointe et je me suis retrouvée dans le monde me rappelant ma condition de sœur de sainte Thérèse de Lisieux.
    
    Sainte Thérèse, j’ai l’impression que je me retranche derrière ma sainte, pour cacher le trouble que j’ai d’avoir le sentiment de m’être presque sauvé comme une voleuse.
    
    Mais tout au plus, femme de foi ayant eu peur de m’assumer dans la route que j’ai choisie il y a quelques années.
    
    Comme bon nombre de femmes, ce que je reste, surtout depuis que j’ai accepté la bite de Lionnel en moi, manœuvrer avec la voiture, ne m’est pas chose facile.
    
    Mais je suis le sens de la flèche, je sais ou je me rends à la sortie du village que je viens de quitter.
    
    • Oui, ma sœur, je veux bien vous ouvrir, mais nous avons déjà donné au denier du culte, par Internet.
    
    • Sophie, ouvre, j’ai à te parler et surtout à t’avouer qui je suis réellement.
    
    Heureusement, Sophie m’ouvre sans dire rien de plus, que cet étonnement, j’entre dans la réception.
    
    • Marie, a quoi tu t’amuses, à quel jeu joues-tu ?
    
    • Sophie, depuis que Franck t’a demandé si tu pouvais t’héberger, à de nombreux moments, je voulais te dire qui j’étais réellement.
    
    Plus le temps avançait et plus je m’enfermais dans le déni de la sœur de Lisieux que je suis.
    
    Cette tromperie de ma part ou au moins le non-dit, c’est la faute de la famille ...