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Sentiments
Datte: 08/12/2025, Catégories: #domination, vacances, Auteur: Myhrisse, Source: Revebebe
... m’occupe des autres et je reviens vous voir. D’accord ? Vous ne bougez pas ! Sophia hocha la tête. Elle se sentait incapable de marcher, de toute façon. Il sortit et elle fondit en larmes. Elle se blottit en position fœtale dans le fauteuil. Ses pensées tournaient et retournaient. Vide-couilles – Flavien – était un homme tendre, à l’écoute et passionné. Damien – mais pourquoi avaient-ils des prénoms aussi ressemblants ? – était fort, impressionnant et son regard la rendait biche, la faisant fondre. Elle revit sa semaine sur le bateau. Le combat de coqs entre Damien et Flavien pour savoir lequel des deux pourrait la laver. Damien s’effaçant, gentleman, devant son compatriote. Il savait se montrer partageur, sans aucun doute, car il aurait pu prendre l’ascendant. Elle revit Damien s’occupant de Commis et Chef, s’amusant de leur douleur et de leur frustration. Il lui faisait peur et pourtant, il lui avait aussi offert plus de plaisir que jamais personne auparavant. Si elle devait choisir maintenant, vers lequel irait-elle ? Son esprit tourmenté n’avait pas la réponse à cette question. Elle avait besoin de se calmer, de prendre le temps. La semaine avait été rude. Sophia était épuisée, tant physiquement que mentalement. Elle subissait le contrecoup. Olivier refit son apparition. — Ça ne va pas mieux, vous ! constata-t-il. Venez avec moi. Voyant qu’elle peinait à se relever, il l’aida. — Vous tremblez. — J’ai froid, précisa-t-elle. Il l’emmena le long de ...
... différents couloirs et passa quelques portes. Sophia ne prêta pas attention au chemin. Elle se retrouva dans un canapé sous trois grosses couvertures. Elle entendit un sifflement puis une boisson chaude apparut devant elle. Elle avala quelques gorgées. Ses tremblements se calmèrent et l’environnement lui sauta aux yeux. Elle se trouvait dans un salon joliment décoré. Les immenses portes-fenêtres donnaient sur un jardin que Sophia ne pouvait pas voir sous le rideau de pluie puissant. La lumière artificielle inondait la pièce, nécessaire sous cet orage masquant totalement le soleil. On se serait cru le soir et pourtant, la box sous la télévision annonçait 9 h 23. Sophia constata la présence de deux autres tasses fumantes sur la table basse. — Ma femme ne va pas tarder, expliqua Olivier. Vu le temps, elle appréciera aussi une tisane chaude. — Votre femme ? répéta Sophia. Vous êtes marié ? Il acquiesça de la tête. — Je ne veux pas m’imposer ! s’exclama Sophia en se levant, repoussant dans ce geste les couvertures. Le froid la fit instantanément claquer des dents. — Asseyez-vous, gronda Olivier en la repoussant avec tendresse sur le canapé. Sophia se laissa tomber sur les coussins moelleux. Il remit en place les plaids. — Ma femme est au courant de ce qui se passe sur le bateau. Elle participe souvent. Elle n’était pas disponible en début de semaine et personne n’arrive en cours de route, d’où son absence cette fois. Elle est partie faire le marché. Quand ...