1. L’épistolière : Le Modèle, épisode 7 – Cours particulier.


    Datte: 03/12/2025, Catégories: Entre-nous, Les femmes, Auteur: Dyonisia, Source: Hds

    ... maintenir le tonus, lol), elle nous a installées sur des chaises, les fesses au bord du siège et les cuisses en grand écart pour que les sexes soient mis en vedette. Avec l’ajout d’Andréa, Sandrine et Cynthia à leurs modèles du matin, Isabelle et Françoise avaient une vision encore plus progressive des subtiles transformations qui affectent nos vulves. Et pour couronner le tout, Aurore les a encouragées – ou plutôt fortement incitées – à observer de très près, et à toucher si nécessaire, les motifs qu’elles devaient reproduire.
    
    Manon en bout de ligne, les autres entre elle et moi, et Jeanne à ma gauche, nous présentions une belle rangée de chattes progressivement exhibées dans leurs spécificités de formes et d’âges pour l’enseignement des élèves. Fidèle à son principe que le peintre doit rendre perceptible ce que ne montre pas le dessin, Aurore leur expliquait, en joignant le geste à la parole, qu’elles ne devaient pas hésiter à écarter les lèvres pour se pénétrer de ce qu’elles dissimulaient. Isabelle a facilement suivi les conseils de sa prof, Françoise a mis plus de temps pour le faire, mais les deux les ont appliqués à la lettre. L’attente de ces explorations par trois paires de mains était aussi excitante pour moi que les attouchements eux-mêmes. Je coulais avant qu’elles soient à ma hauteur, et je savais sans le voir, à la respiration saccadée d’Andréa toute proche, que mes voisines de droite éprouvaient les mêmes émotions.
    
    Pour Jeanne, il était encore plus ...
    ... troublant d’accepter par affection pour nous, de la part d’autres femmes, des privautés qu’elle n’autorise que depuis moins d’un an à ses plus intimes amies. J’ai saisi sa main. Elle tremblait, elle a serré mes doigts, les yeux fermés. J’ai senti ses frémissements de honte et de plaisir tandis qu’Aurore, puis Isabelle, puis Françoise, dépliaient ses lèvres, dégageaient ses nymphes, mettaient au jour les détails internes de sa vulve et révélaient son clitoris comme elles l’avaient fait sur mon sexe, et pour les quatre autres avant le mien. Autant dire qu’à ce stade, les mains des exploratrices avaient recueilli assez de lubrifiants naturels pour que la vulve de Jeanne se prête sans besoin d’autre gel à leurs attouchements prolongés.
    
    Malgré la résolution dont je la soupçonnais, Jeanne pas plus que nous n’a pu dominer ses sens. Comme nous, elle y est allée de son petit orgasme, d’autant plus touchant de sa part que c’était se vouer sans réserve à l’adoration de Sappho après toute une vie, ou presque, dédiée à la morale conjugale traditionnelle. Elle a joui en m’étreignant la main gauche, mais j’en faisais autant avec Andréa qui elle-même avait pris la main de Sandrine, et ainsi de suite jusqu’à Manon. As-tu remarqué qu’au summum de la jouissance, souvent le réflexe te prend de saisir la main de l’amie près de toi ? Une impulsion communicative qui s’était propagée de proche en proche en une chaîne du bonheur dont aucune coterie ou société compagnonnique n’aurait désavoué le ...
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