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COLLECTION ZONE ROUGE. Inspecteur Martine Durand. Mannequins les colombes enlacées (2/10)
Datte: 30/11/2025, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: CHRIS71, Source: Hds
Voiture à la limite, du pourri, logement du même acabit, ils m’ont choyé à Paris pour crédibilité mon personnage, qu’ils ont concocté pour moi. Dès que je suis installée, 2222 rue Gambetta, j’ai juste déposé ma valise, je vais au 1111 rue Pasteur, à deux pas du square Armand Faulat. Dans les feuillets appris par cœur, je me suis crue revenue à mon école d’inspecteurs de police. J’ai vu le nom et la photo de Justine Trudot qui fait partie des filles, je dirais même des femmes travaillant pour l’agence de « Mannequins les colombes enlacées. » Elle a été créée par un certain Olaf Borsoski, Ukrainien d’origine, mais naturalisé bien avant la guerre dans son pays. Je m’appelle l’inspecteur Martine Durand avec un « D » à la fin, je fais partie du commissariat de Beaune en Côte d’Or. En marchand vers le square je passe devant la maison de Justine, sans essayer de la rencontrer, je préfère que ça se passe dans le square. En marchand, j’ai une drôle de sensation, c’est la première fois depuis des lustres que je me promène sans mon arme et j’ai l’impression de me balader la chatte à l’air. Un réseau de proxénètes c’est loin d’être banal et je me sens nue. C’est bien différent de mes temps de vacances où je dépose Choupinette. C’est le nom que je lui ai donné dès qu’elle m’a été remise avec ma carte d’inspecteur sans oublier ma paire de menottes, tout ceci resté à Beaune. Ma couverture est telle que si je faisais un impaire, Olaf serait dans ...
... l’impossibilité de me relier à la police nationale. Jules au Japon pour vendre des bouteilles, il m’a été dit que mes supérieures feraient le nécessaire pour crédibiliser ma couverture. Dans le square, je m’assieds sur un banc et je prends un air triste, à la limite des larmes. Au bout d’un moment, aucune Justine à l’horizon, je retourne au 2222, je me couche, à la limite de réellement pleurer. En faisant la fière devant notre supérieur Dijonnais, j’ai l’impression d’avoir pété plus haut que mon cul. Par chance, le lendemain en début d’après-midi, je suis déjà là, si contact il y a, ce sera elle qui l’aura provoqué écartant toute suspicion de connivence avec qui que ce soit. Elle prend un livre sas faire attention à moi et commence à lire. • Snif. Je sors un mouchoir de la poche de ma veste de tailleur tout simplement classique. Je l’ai acheté au supermarché de Beaune non loin du Dosido qui a failli me couter la vie, mon dos en a encore une marque ou la lame du poignard de Victoria m’a touché. • Snif. Je me mouche bruyamment, espérant attirer son attention. • Snif, snif, snif. • Vous semblez avoir des problèmes madame, en quoi je peux vous aider ! Sanglot long des violons, j’aurais pu être une excellente actrice me mettant à sangloter, mais me cachant dans mon mouchoir, c’est dur de transcrire des sanglots pour faire croire qu’ils sont vrais. • Vous ne pouvez rien, il faut que j’assume... Une nouvelle vague de sanglot, je mérite un oscar ou ...