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Expédition en amazonie
Datte: 29/11/2025, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: Rainett, Source: Literotica
... l'attend. Déroutée par leur langage et leurs mimiques farouches, tourmentée par le sort de son mari, trempée par son bain forcé, elle est traînée de force jusqu'à un campement niché dans la végétation luxuriante. Un assemblage de huttes misérables, invisible d'avion, Marion est conduite dans un carbet un peu plus grand que les autres. De toute évidence, son arrivée, forcée ou non, ne plaît pas aux indigènes. Ils semblent la considérer comme une menace. Se pourrait-il que d'autres blancs, à sa recherche, viennent jusqu'ici pour troubler leur quiétude? Ils connaissent les blancs, leurs tracasseries administratives, et leur mépris pour les noirs. La pirogue qui a disparu, ils vont la rechercher, peut-être retrouver des débris, voire un ou deux corps. Est-ce que ça calmera leur curiosité morbide? C'est la même réflexion qui occupe l'esprit de Marion, debout à l'entrée du carbet, clignant des paupières, les yeux brûlés par la sueur mêlée aux crèmes qu'elle avait soigneusement appliquées. La chaleur intense, l'humidité, la fatigue accumulée, la peur, et ces deux types qui lui tordent les poignets, elle est à bout. Même dans son état de confusion, elle essaye de raisonner. Qu'est-ce qu'ils peuvent lui faire? Ils ne vont pas la bouffer, il n'y a pas de tribu cannibale par ici. Elle les dévisage. Ils sont de taille moyenne, légèrement plus petits que les européens, la peau très sombre, plus que cuivrée, presque brune. Mais ils sont incroyablement musclés, même les ...
... femmes. Un faciès simiesque, avec des scarifications, des tatouages, probablement des rituels religieux. Les hommes ont un étui pelvien retenu à la taille par une ceinture en raphia, mais leurs bourses pendent librement. Les femmes portent une ceinture beaucoup plus large, une sorte de gaine, qui commence sous les seins et s'arrête juste au-dessus du pubis, laissant la chatte visuellement accessible. Dans le sombre carbet, qui est suffisamment haut pour se tenir debout, elle est présentée à un vieil homme, ridiculement affublé de plumes et de divers pendentifs. Elle sait qu'elle se trouve face à un personnage avec un statut élevé, mais elle ne reconnaît pas les ornements de son accoutrement. Clairement, cette tribu n'est pas civilisée. Sur un plan purement professionnel, c'est une réussite ! Sur un plan humain... Si encore elle s'en sort vivante ! Le chef exige des explications de ses sbires. C'est ce que croit comprendre Marion. Leur langage semble assez simple. Peut-être, si elle reste ici suffisamment longtemps, pourrait-elle apprendre leur langage? Leurs explications embarrassées ne semblent pas convaincre le chef. Marion imagine facilement qu'il leur demande pourquoi ils ne l'ont pas laissée se noyer. Et pourquoi la ramener jusqu'ici? Elle va les enquiquiner plus qu'autre chose ! Mais la curiosité finit par l'emporter. Il n'a jamais rien vu de semblable. Une femme aussi grande, à la peau aussi claire, les cheveux blonds, les yeux bleus. Il l'examine de près, tourne ...