1. Histoires d'un mâle alpha (42)


    Datte: 14/03/2018, Catégories: Trash, Auteur: auplaisirdetous, Source: Xstory

    Je la regarde.
    
    — Je n’en suis pas revenue de tout ce qu’elle m’a raconté.
    
    — Et c’est à ça que tu as pensé toute la nuit ?
    
    — Un peu oui. Enfin pour être honnête, j’ai assimilé tout ça et du coup, j’ai surtout pensé à... enfin... à toi quoi.
    
    — C’est agréable de l’entendre.
    
    — Ça doit t’arriver souvent de l’entendre.
    
    Je lui souris.
    
    — Je ne me plains pas.
    
    Je change de sujet, je ne veux pas aller trop vite. On finit le repas, je paie et on part ; je lui propose de se promener un peu en bord de mer avant de repartir. Elle accepte avec plaisir, et me prend le bras. On marche en bord de mer, il n’y a pas grand monde, pas de vent, il fait beau. C’est un chouette moment.
    
    — Tu sais, je crois que Greg me tuerait s’il savait.
    
    — S’il savait quoi ? Que tu rêves de moi ?
    
    — Ah ah... oui, enfin, juste qu’on déjeune ensemble.
    
    — Tu sais quoi ? Je pense qu’il a tellement peur de moi qu’il ne broncherait pas.
    
    — Peur ?
    
    — Je le terrorise ah ah.
    
    — À ce point ?
    
    — Il n’a pas bougé quand, au milieu d’une soirée, j’ai emballé sa copine. Donc pour un déj avec toi, je ne pense pas qu’il fasse grand-chose.
    
    — Tu as peut-être raison oui. C’est fou parce qu’il est plutôt du genre à dire à tout le monde quoi faire, à dicter un peu sa loi.
    
    Je ris.
    
    — Hey, c’est vrai.
    
    — Il le fait, enfin faisait, parce que tout le monde le laissait faire, et que personne le remettait à sa place.
    
    — Jusqu’à ce que tu arrives ?
    
    — Eh eh, force est de constater qu’il ...
    ... s’est calmé !
    
    — C’est ce que m’a dit Manon.
    
    — Tu sais Jessica, il ne faut pas confondre le petit chef avec un complexe à la Napoléon et le vrai mâle alpha. Ton frère et moi on ne joue pas dans la même cour.
    
    — Hum, j’ai cru comprendre oui...
    
    Elle dit ça avec un petit sourire.
    
    — Et je ne parlais même pas de ça !
    
    — Oh genre.
    
    — Ce n’est pas de ma faute si tu ne penses qu’à ça ah ah.
    
    — Salaud !
    
    Elle s’arrête et me tape du plat de la main sur le pectoral.
    
    — Oh mon Dieu, c’est une blague ?!
    
    — De quoi ?
    
    — C’est dur comme de la pierre !
    
    — Ça te surprend ?
    
    — Ben un peu, j’avoue.
    
    — Manon t’a pas dit que les dieux grecs ont sculpté mon corps dans du marbre ?
    
    — Ah ah carrément, tu fais pas les choses à moitié toi !
    
    Je me tourne vers elle et la regarde dans les yeux :
    
    — Jamais Jessica.
    
    Elle me regarde, en souriant ; puis on se remet en route.
    
    — Et toi Isaiah, tu as un peu pensé à moi ces derniers jours ?
    
    — Un peu.
    
    — Ah...
    
    — Suis très occupé ma belle.
    
    — J’ai cru comprendre oui.
    
    Elle me reprend le bras.
    
    — On te dit non parfois Isaiah ?
    
    — Pourquoi tu voudrais essayer ?
    
    — Ah ah, non !
    
    — Tu n’as pas peur j’espère ?
    
    — De toi ? Pas du tout. Je doute que tu fasses « peur » aux femmes. Je pense que du côté de la gent féminine, c’est autre chose que de la peur...
    
    — Ah, détrompe-toi, il m’est arrivé d’en croiser qui ont pris peur. Et là, je parle de ce à quoi tu penses coquine !
    
    — Oh, genre ! C’est à ce ...
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