1. Troisième intermède : un samedi ordinaire


    Datte: 20/11/2025, Catégories: Humour fh, Auteur: tatamarie, Source: Revebebe

    ... brillent, je devine qu’elle est d’humeur folâtre.
    
    Elle s’assied près de moi, commande aussi un café. Sous la table je sens tout de suite sa jambe nue qui s’appuie contre la mienne. Comme elle ne parle ni le français ni l’anglais, c’est avec elle que la communication est la plus difficile, mais aussi la plus amusante, entre quiproquos et doubles sens.
    
    Mais je finis par comprendre trois mots « eu te quero ». La traduction ne peut être édulcorée, ce n’est pas « je t’aime » ou « allons-y », mais vraiment « je te veux ».
    
    Je n’ai donc pas vraiment le choix, je règle mon addition et on se dirige rapidement vers mon appartement. Dans l’ascenseur déjà elle se presse contre moi, frotte ses fesses sur ma braguette. Je ne suis pas en reste, je passe mes mains devant elle et m’attaque aux boutons de son short, avant le quinzième étage j’ai déjà deux doigts sur un string tout mouillé, elle s’excite follement.
    
    Arrivé chez moi, il m’est difficile de fermer la porte alors qu’elle s’acharne sur ma ceinture. Sur le lit il lui reste son string et moi une chemise dont je me débarrasse rapidement. Elle m’attire sur elle, je lui enlève son string et la pénètre, profondément et rapidement, je crois qu’elle aime ça dans son état aujourd’hui, pas de fioritures.
    
    Elle atteint un bel orgasme, et comme je suis encore vaillant, elle me retourne pour me chevaucher, elle adore ça. Cette fois je l’accompagne et nous arrivons à la jouissance presque en même temps.
    
    Nous reposons ensuite ...
    ... collés l’un contre l’autre, détendus, heureux. Elle m’explique qu’elle avait rêvé de moi cette nuit, qu’elle s’était réveillée toute chaude et humide. Plutôt que de se satisfaire elle-même, elle avait décidé de me retrouver pour me provoquer, elle avait vraiment envie de m’aspirer en elle. Comme elle connait mes restaurants habituels, elle n’a pas eu de difficulté pour me trouver, et ainsi assouvir son désir.
    
    Malheureusement, m’explique-t-elle, elle va être obligée de me quitter, car pour réaliser son désir érotique d’aujourd’hui elle a déposé son fils chez ses parents, et qu’elle est obligée d’aller le récupérer maintenant.
    
    Je me retrouve de nouveau seul, nu sur mon lit. C’est là que je réalise ma chance, heureusement que la femme de ménage était déjà passée, il ne restait pas trace des folies de la nuit précédente dans mon lit, et maintenant tirer un peu sur le couvre-lit pour la nuit suivante il n’y paraitra plus non plus.
    
    En effet ce soir j’ai un rendez-vous avec une autre amie, elle veut m’entraîner dans une boîte de bossa-nova qui a une nouvelle chanteuse extra-or-di-naire. J’ai rendez-vous vers vingt-deux heures, j’ai le temps de faire un petit somme.
    
    Elle arrive tôt, à neuf heures et demie elle est déjà chez moi. J’ai une envie folle de sortir (sic), mais je suis galant, je ne le montre pas. Entre parenthèses, on attend cela de moi, ici un Français est nécessairement galant et prévenant.
    
    Je lui sers un whisky, je sais qu’elle aime ça, mais elle ne mord pas à ...