1. Dans ses yeux


    Datte: 25/09/2019, Catégories: fh, gros(ses), amour, Oral pénétratio, attache, fantastiqu, amourdram, Auteur: Mériade, Source: Revebebe

    ... qu’on arrête, redit-elle, comme pour se convaincre elle-même.
    — Non, je ne crois pas, répondit Philippe en plissant des yeux. Viens, approche.
    
    Comme dans un rêve, Cassie se vit effectivement avancer vers lui. Philippe l’embrassa à pleine bouche, sa langue invasive avait le goût de café et de clope, à moins que ça ne vienne d’elle… dans tous les cas, elle aurait aimé le repousser, mais le désir commençait déjà à battre dans ses veines telle une longue pulsation hypnotique. La jeune femme se serra contre le corps de son patron, et ses mains agrippèrent ses cheveux tandis que leur baiser se prolongeait. Philippe ricana. Ses mains se faufilèrent à nouveau sous le vêtement épais, happant les seins dans leurs paumes, pinçant les tétons, caressant et tâtant leur courbe lourde… Cassie ferma les yeux, le souffle court, frémissant sous les doigts experts de son boss.
    
    — D’accord… capitula-t-elle. Mais c’est la dernière fois, tu m’entends ? Aaah…
    
    L’homme s’était penché pour lui mordiller sauvagement la poitrine. Cassie se dandina, vaincue, consumée par l’envie d’être prise comme une chienne. Philippe la caressa de plus en plus intimement, pour finir par enfoncer ses doigts ici et là, ce qui fit crier Cassie.
    
    — T’aimes ça, salope, hein ? éructa-t-il, les yeux écarquillés comme un fou.
    
    La jeune femme lui retourna un drôle de regard.
    
    — Non, mais ça va pas ? se hérissa-t-elle en le repoussant. Pourquoi tu me parles comme ça ?
    
    Philippe cilla nerveusement, puis sembla se ...
    ... reprendre. Il observa attentivement Cassie, laquelle sentit ce regard critique glisser sur elle comme une insulte.
    
    — Excuse-moi, déclara-t-il d’une voix étrangement indifférente. Je ne sais pas ce qui m’a pris…
    
    Cassie resserra machinalement la ceinture de sa robe d’intérieur autour d’elle, et lui jeta un coup d’œil un peu inquiet.
    
    — Bon, tu veux que je revienne bosser ou… je sais pas ?
    
    Philippe recula de plusieurs pas, eut un regard circulaire sur la pièce puis sur Cassie, et elle devina qu’il se demandait ce qu’il fichait là, en définitive.
    
    — Non, non, pas du tout, rétorqua son patron en se redressant de toute sa stature. Ça ira bien maintenant, on n’a plus besoin de toi.
    
    Comment ça, on avait plus besoin d’elle ? Cassie ouvrit la bouche, mais il ne la laissa pas parler :
    
    — Oh, Cassie, au fait… évite les viennoiseries, on dirait que tu reprends du poids, lança Philippe d’un ton très impersonnel, tout en s’en revenant vers le vestibule.
    
    Cassie referma la bouche, blessée, tandis que la porte d’entrée claquait derrière lui. Elle ne bougea pas, toute raide contre sa table de cuisine. Elle se sentait salie, trompée… laide, laide, laide. Grosse et laide.
    
    Elle finit par bouger, et alla se coucher lentement sur son lit. Les roses rouges d’Éric captèrent son attention… leurs pétales ourlés et froncés faisaient triste mine. Elles étaient déjà en train de faner, comme si leur merveilleuse et éphémère explosion de couleurs et de senteurs avait été leur chant du ...
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