1. Dans ses yeux


    Datte: 25/09/2019, Catégories: fh, gros(ses), amour, Oral pénétratio, attache, fantastiqu, amourdram, Auteur: Mériade, Source: Revebebe

    ... t’aime tellement… viens près de moi.
    
    Éric embrassa doucement sa maîtresse sanglotante, y mettant tout son amour, toute sa tendresse. Cassie lui rendit passionnément son baiser, mais la douleur était trop forte. Elle s’écarta de lui et le fixa, planté dans sa cuisine, attirant, aimant, et tellement… marié.
    
    — Tu as fait de moi une femme désirable, murmura-t-elle d’une voix cassée.
    — Tu es telle que tu l’as toujours été à mes yeux, répliqua Éric, l’air surpris. Aussi magnifique que le premier jour de notre rencontre…
    — Eh bien avant je ne suscitais pas vraiment d’intérêt, tu vois, et maintenant, c’est différent, j’ai des promotions canapés…
    
    Silence.
    
    — Que veux-tu dire ? demanda faiblement Éric.
    — Mon patron m’aime beaucoup, et je lui rends bien.
    — Tu… tu as couché avec lui ? s’enquit Éric, abasourdi.
    — Oui, et ça continue, toutes les semaines, figure-toi, ajouta Cassie, cruelle.
    — C’est… impossible. Notre vie sexuelle est si riche que tu ne peux pas…
    — Eh bien si. Tu as réveillé des pulsions en moi, mon cher Éric, il faut bien que je les nourrisse, puisque tu n’es pas là pour le faire.
    
    Éric se taisait. Il se contentait de la regarder. Avec lenteur, il glissa ses mains dans ses poches de jean, comme s’il avait peur qu’elles fassent des choses improbables. Le corps raidi, Cassie recula de quelques pas pour s’adosser au mur.
    
    — Pourquoi cherches-tu à me faire du mal ? souffla Éric. Tu ne m’aimes plus ?
    — Je t’aime plus que tout au monde, Éric, riposta ...
    ... Cassie. Mais il faut que tu fasses des choix, maintenant. Je ne peux plus vivre comme ça.
    — Mes enfants…
    — Tu as prétendu que tu allais divorcer. Je ne t’avais rien imposé, tu as fait germer l’espoir en moi. Mais il ne se passe rien. En fait, si. Je t’aime à la folie, j’ai besoin de tes yeux sur moi pour vivre… et tu n’es pas là.
    — Je suislà, devant toi, et tu me racontes des conneries, dit Éric en se rembrunissant.
    — Ce ne sont pas des conneries. J’ai vraiment baisé avec mon patron. Pourquoi crois-tu que j’ai eu deux promotions en trois mois de temps ? Il est fou de moi, cet idiot. Il me harcèle pour qu’on se voie en dehors du boulot.
    
    Silence…
    
    — Et pendant qu’on y est, j’ai aussi baisé avec un jeune type, dans un parc, l’autre fois. C’était un samedi où tu m’as plantée au dernier moment, parce que ta putain de femme voulait emmener tes putains de gosses au zoo.
    — Ne parle pas d’eux comme ça, menaça Éric, sans bouger.
    
    Mais ses yeux brillaient de colère. Cassie s’aperçut soudain que tous ses couteaux de boucher se trouvaient sur le meuble de cuisine, juste derrière lui. Son cœur eut des ratés.
    
    — Pour finir, j’avoue aussi avoir pratiqué une fellation à Mario, l’ouvreur du cinoche, la semaine dernière. Tu savais qu’on pouvait baiser sur la moquette d’une salle de ciné obscure sans que personne ne s’en aperçoive ? Wouah, j’imagine si quelqu’un nous avait vus… un gosse ou je sais pas qui d’autre…
    — Cassie… gronda Éric.
    — Voilà, c’est tout… avoue qu’en six mois ...
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