1. Dans ses yeux


    Datte: 25/09/2019, Catégories: fh, gros(ses), amour, Oral pénétratio, attache, fantastiqu, amourdram, Auteur: Mériade, Source: Revebebe

    ... qu’ils la voient, ils sont complètement démotivés pour bosser.
    
    Rire général.
    
    — L’autre fois, elle s’est assise à côté de moi pendant la réunion, confiait Béatrice. Enfin… assise ! Laissé tomber, quoi ! Comme la grosse vache qu’elle est. Je te jure que j’ai vu les bourrelets sous son pull bouger pendant un moment ! On aurait dit une énorme masse gélatineuse… Elle s’était vautrée sur mon manteau, non, mais franchement vous y croyez ? C’est du prêt-à-porter qui m’a coûté un bras. J’étais écœurée.
    — Beurk, compatit Christelle en finissant son café. Et la dernière nouvelle c’est qu’elle a soi-disant rencontré un beau mec, un écrivain de surcroît. Comme si j’allais la croire !
    
    La main sur la bouche, Cassie réalisa qu’elle était aveuglée par des larmes de rage et d’humiliation.
    
    Elle mordit dans sa paume pour ne pas hurler, et prit ses jambes à son cou.
    
    Enfermée dans les toilettes, elle s’abandonna contre une cloison, pleurant à sanglots bruyants, furieux et pathétiques à la fois.Salope, espèce de salope… tous… tous des raclures !
    
    Elle mit un moment à se calmer. Les yeux rougis, elle finit par sortir, et se dirigea vers le placard de la femme de ménage. Elle tria calmement les produits, trouva ce qu’elle cherchait, et se dirigea avec résolution vers le bureau que Christelle partageait avec Béatrice. À travers la vitre, elle vérifia qu’elles n’étaient pas encore remontées, entra et versa toute la bouteille d’alcool ménager à 90° dans le pot de son fringant cactus. ...
    ... Les connasses comme ça ont toujours des cactus, ça fait tendance. Tant pis pour celui-ci… Cassie nota mentalement de revenir le lendemain avec le même produit si rien ne se décantait d’ici là.
    
    Elle jeta un coup d’œil alentour, et son regard tomba sur le petit sac isotherme, posé sur la chaise de bureau de cette salope de Christelle. Elle se souvint qu’elle se faisait souvent des petits repas pépère dans la salle de réunion avec le boss et quelques collègues triés sur le volet.
    
    Déterminée, Cassie ouvrit le sac et aperçut un tupperware qu’elle ouvrit sans hésitation. Carottes râpées, tomates et œufs durs. Avec jouissance, elle cracha trois gros molards bien dégueu sur l’ensemble, et rangea le tout. Elle se sentait un peu mieux.
    
    — Ça ne va pas, Cassie ? demanda doucement Éric, sa main serrant celle de la jeune femme avec tendresse. Tu as l’air contrarié.
    
    Elle haussa les épaules. Ils étaient attablés autour d’un bon dîner, chez la jeune femme comme à leur habitude. Homme marié ET écrivain, même de troisième zone, pas de restaurants, pas de lieux publics…
    
    — C’est rien, répondit Cassie du bout des lèvres.
    
    Éric se raidit. Son regard se fit perçant.
    
    — Non, ce n’est pas rien. Qu’y a-t-il ? Dis-moi.
    — Rien, je te dis ! Quelques contrariétés au boulot… éluda Cassie. Tu veux encore du riz ?
    — Non, merci. Cassie… Dis-moi ce qui ne va pas.
    — Tu vas te mettre en colère, objecta Cassie d’une petite voix.
    — Je promets que non.
    — Hum… bon. Il y a des collègues qui font ...
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