1. Lectures érotiques (4). Guillaume Perrotte : « Vengeance conjugale » (Editions Blanche 2007)


    Datte: 14/03/2018, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: Olga T, Source: Hds

    ... particulièrement.
    
    PARTOUZE
    
    L’étape suivante sera une partouze, où Marc va offrir sa soumise à trois étalons, Thierry et ses amis, les mêmes qui, quelques mois auparavant, s’étaient occupés de son épouse.
    
    Invité à diner avant cette séance, en présence d’autres amis du couple, Marc ne prend pas de gants : « Une fois seuls dans la cuisine, nous nous sautons dessus. Ses lèvres écrasent les miennes, mes mains pétrissent ses seins comme de la pâte à pain et elle plonge ses doigts à l’intérieur de ma braguette (…) »
    
    Il se fait sucer à fond par Valérie. Il exige alors qu’elle aille déposer un baiser sur les lèvres du mari cocu.
    
    La partouze avec les quatre étalons est torride : « Ils n’en finissent pas de remplir les réserves de leurs capotes. (…) Elle n’est plus qu’une machine à jouir entre leurs bras et leurs jambes. Chaque nouveau coup de reins lui provoque un nouvel orgasme (…)
    
    Le mari bafoué découvre les traces, à savoir les douze préservatifs des mâles qui ont partouzé Valérie. Dans sa colère, il met son poing sur la figure de Marc.
    
    LE RETOUR DE VALENTINE ET LA DESCENTE AUX ENFERS DE MARC
    
    Valérie va se retrouver la proie du couple de Marc et de Valentine. Valérie va jusqu’à fister Valentine, avant que Marc ne la chasse comme une chienne, convaincu d’avoir reconquis son ex-épouse.
    
    Valentine revient s’installer à la maison, mais Marc ne peut faire face aux besoins de cette hypersexuelle.
    
    Ce qui provoque la colère de Valentine face à un mari qui ...
    ... n’assume pas : « te rends-tu compte du nombre de maris qui seraient prêts à vendre leur âme au diable pour avoir une épouse aussi libérée et vicieuse que la tienne ? »
    
    Valentine ira jusqu’à la tentative de viol, en pleine nuit : « Cette obsédée s’est carrément assise sur ma figure, sur laquelle elle frotte vigoureusement ses grandes lèvres. (…) Je l’attrape par les cheveux, les lui tire brutalement en arrière. (…) Son odeur d’épouse en chaleur me porte au cœur. »
    
    Valentine tente ensuite d’inciter en vain son mari de ramener une prostituée à la maison. Puis elle se décide à le ligoter au lit pour le soumettre à ses désirs. Après l’avoir sodomisé, Valentine va pendant un moment interminable violé son mari, se servant de sa queue comme d’un gode.
    
    Valentine finira par quitter à nouveau Marc, pour retomber sous la coupe de son amant Jean, et cherche à humilier le mari en lui faisant parvenir une cassette où Jean partouze avec Valentine mais aussi avec Valérie.
    
    PRIS A SON PROPRE PIEGE
    
    Marc aura fini par tout perdre. Il tentera en vain de reconquérir Valérie, mais celle-ci n’oublie pas tout ce qu’il lui a fait subir.
    
    CE ROMAN ET MOI
    
    Ce roman suscite, comme les autres textes de Guillaume Perrotte, un certain malaise. La vengeance est en soit un mauvais sentiment. La réaliser en se servant d’une tierce personne est particulièrement choquant.
    
    Le roman traite d’une forme particulière de candaulisme, celle qui s’accompagne de la souffrance de l’autre. Valérie en est la ...