1. COLLECTION TABOU. Les Mimosas (2/7)


    Datte: 23/09/2019, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    ... attendre.
    
    • Essayez !
    
    Ça marche, c’était un simple contact comme je vous l’avais dit, voyez inutile de paniquer.
    
    • Je suis en retard, j’ai un rendez-vous à mon étude dans une heure, venez dimanche après-midi, je vous offrirais un café, il est annoncé du beau temps, si vous le désirez, nous pourrons nous baigner.
    
    Pour votre gouverne, je m’appelle Blandine.
    
    Je manque éclater de rire, je vois la rousse se faire sauter par Nat le grand noir.
    
    • On m’appelle Chris, à dimanche.
    
    De retour du village, ayant entendu les derniers potins à la mode, je retourne à mon écriture, le rapprochement du prénom de mon héroïne et de ma rousse voisine m’inspirant.
    
    « Blanche n’a pas rejoint Nat ce soir-là, elle est venue se blottir au fond de son lit, à trop vouloir éloigner sa mère de son bel amant, elle risque que demain, il soit tué.
    
    Elle a souvent vu son père, châtié ceux qui le défiaient, pas plus tard qu’il y a huit jours, une de ses esclaves qui avait été prise à voler une brosse à cheveux de mère s’était vu infliger trente coups de fouet.
    
    Dès le dixième, son dos était en sang, au trentième, les vieilles esclaves ont difficilement réussi à le sauver, tout cela pour rien, car deux jours plus tard en nettoyant la chambre de mère, une autre esclave a retrouvé la brosse tombée sous son lit.
    
    Quand il a appris la vérité, au repas, père a éclaté de rire, nous assurant que tôt ou tard, elle les aurait mérités.
    
    À l’heure dite, tous les habitants de la plantation ...
    ... étaient réunis devant la demeure du maître, nous nous tenions sur la terrasse en bois à l’ombre, nos esclaves et leurs gardes restant à nos pieds en plein soleil.
    
    Père se pavanait en seigneur sur son domaine, mère qui avait prétexté une migraine se tenait debout accrochée les bras à un poteau, pourtant une chaise avait été placée pour qu’elle s’assoie, son cul devait être trop douloureux, son cul devait lui cuire.
    
    Père a fait un geste, l’un des gardes est parti vers les cases des esclaves, j’allais voir sortir mon amant et hélas peut être le perdre définitivement.
    
    Les minutes s’égrenaient interminables, quand dans le soleil levant, j’ai vu sortir le premier de la case Nat tirant avec John un autre de nos esclaves le vieux Tom.
    
    Il était juste vêtu d’un pantalon le dos nu, il regardait mère les yeux pleins d’incompréhension, c’est quand il a été devant lui que père a pris la parole.
    
    • Je vous ai réuni aujourd’hui pour châtier ce vieux serviteur, qui a essayé de fuir il y a deux nuits, mes gardes l’ont rattrapé, il va recevoir quarante coups de fouet.
    
    Quarante étant le nombre de lieux qu’il avait franchis avant que Pedro le rattrape avec ses chiens, que chacun de vous méditent sur ce qu’il arrivera, s’il lui vient l’envie de nous quitter.
    
    Un lieu, un coup de fouet, depuis que mon père m’a cédé sa plantation aucun de nos esclaves ne, c'est échappé, passez-moi mon fouet.
    
    Père a enlevé sa redingote, Mère avait eu droit à la cravache et semblait en porter les ...