1. Neuf petits mots...


    Datte: 23/09/2019, Catégories: fh, hplusag, extracon, inconnu, boitenuit, hdomine, vengeance, Oral pénétratio, fsodo, Auteur: Xavier2, Source: Revebebe

    ... mauvaise au lit, finalement, avec sa chatte étroite. Et puis, c’est quand même flatteur pour moi qu’une étudiante revienne me voir depuis Bordeaux en plein hiver, après juste une nuit. En fait, elle ne vient pas me voir, elle vient s’offrir. Et ça c’est bon, parce que ça peut ouvrir des perspectives intéressantes. C’est ça au fond qui me fait bander. Mais il ne faut quand même pas qu’elle se fasse d’illusions.
    
    — Bon, écoute : ma copine arrive demain soir, alors tu ne pourras pas rester. Mais je ne vais quand même pas te laisser dormir à l’hôtel. Et il est trop tard pour que tu repartes, il fait déjà nuit. J’ai un canapé-lit dans le salon. Tu pourras y dormir. J’en ai encore pour une bonne demi-heure au boulot. J’appellerai Nono avant de partir te chercher. Tu m’attendras dehors.
    — D’accord.
    
    Et elle raccroche.
    
    Je n’en ai pas pour une demi-heure au boulot. Je débauche dans dix minutes. Mais je ne veux pas qu’elle me voie avec mon bleu de travail. Il faut que je repasse chez moi pour me changer et prendre une douche. Je rappelle ensuite Nono. Au téléphone, il prend des mines de conspirateur :
    
    — Tu vas t’amuser. Dès qu’elle a raccroché, la petite est allée se maquiller aux toilettes et mettre des escarpins à talons. Je crois que tu lui as laissé un bon souvenir, et qu’elle en veut encore…
    
    Il n’a pas inventé la poudre, Nono, mais c’était un bon talonneur, vaillant, et il est sympa.
    
    Je passe la prendre dans la foulée. Maude m’attend, droite dans la nuit, ...
    ... silhouette découpée par la lumière qui vient du café, un sac de voyage posé à ses pieds. Un coup de klaxon, un salut de la main pour remercier Nono, je repars. Maude regarde droit devant elle à travers le pare-brise de maGolf.
    
    — Je te demande pardon. J’aurais dû te prévenir avant. Mais je n’avais pas ton numéro de téléphone.
    — Oui, j’aurais préféré. Tu aurais fait quoi si ma copine était arrivée ce soir ? Bon, maintenant, tu es là. On va parler un peu, et tu repartiras demain. Mais pourquoi tu l’as dit à ton copain ? Ce n’était pas la peine.
    — Au début, je ne voulais pas. Mais il a vu que je n’étais pas bien. Et puis, je n’avais pas envie de lui. Il m’a posé des questions. Je ne sais pas mentir. Je ne l’avais jamais trompé en deux ans. Je ne suis pas comme ça. Alors, j’ai fini par lui dire. Depuis, ça va mal entre nous. Ce matin, quand il est parti, j’ai décidé de venir te voir, et j’ai fait mon sac.
    — Tu crois que c’est fini entre vous ?
    — Je ne sais pas. Mais oui, je crois. Ne t’inquiète pas pour ta copine. Je ne vais pas me cramponner. Je repartirai demain, et tu n’auras plus de nouvelles de moi. J’ai compris, tu sais. Mais peut-être qu’il fallait que je vienne pour comprendre.
    
    Je la laisse retomber dans son silence. De toute manière, on est presque arrivés. Je lui prends son sac pour monter chez moi. Elle me suit, sans un mot. Dans l’appartement, elle regarde attentivement le salon, comme pour se remémorer les lieux, ce qui s’y est passé, et s’arrête de nouveau devant ...
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