L'université : de la soumission à la consécration (3)
Datte: 21/09/2019,
Catégories:
Inceste / Tabou
Auteur: donico, Source: Xstory
... entre le désir (la fraternité offre un certain nombre d’opportunités intéressantes) et le dégoût (imaginer Camille continuer à me tromper).
Que faire ?
— Nous t’avons prévenu que toute démission était définitive, reprit ma sœur. J’accepte de ne pas en parler à Jules, mais tu vas quand même devoir en payer le prix.
— Quoi ? Mais c’est déjà ce que j’ai fait, non ?
Le sourire d’Anna devient carnassier.
— Devenir l’esclave de Léna ? Non, ça c’est sa condition pour ne rien dire. Mais il y a la mienne aussi.
— Tout le monde va avoir la sienne, c’est ça ? Y compris ce salopard de Paul ?
— Si ça peut te rassurer, la mienne et celle de Paul se rejoignent. Je l’ai consulté avant de décider quoi faire de toi.
Évidemment, ça ne me rassure pas du tout.
— Rejoins-moi à 11h devant ma chambre, poursuit Anna. Je t’expliquerai à ce moment-là.
Sans même me laisser le temps de répondre quoi que ce soit, elle tourne les talons et me laisse planté là.
Bien entendu, je suis présent à l’heure dite, fidèle au poste qu’elle m’a assigné. Ponctuelle elle aussi, elle me fait la suivre jusqu’à un lieu que je connais malheureusement trop bien : la chambre de Paul.
— Mais…
— Pas de mais ! rétorque-t-elle. Suis-moi et tais-toi.
Toujours aussi docile, je m’exécute encore une fois. Elle me conduit à l’intérieur, puis ouvre les doubles portes d’un grand placard mural.
— Entre, m’ordonne-t-elle.
— Pourquoi… ?
Elle hoche la tête de gauche à droite pour seule ...
... réponse, signifiant par là qu’elle ne répondra pas à mes questions. Curieux et un peu anxieux quant au tour pris par toute cette histoire, j’obéis néanmoins.
Une fois à l’intérieur, je suis surpris de la voir me rejoindre.
— Pousse-toi un peu, souffle-t-elle en refermant les portes.
L’armoire est vaste, mais pas assez pour que nous ne soyons pas collés l’un à l’autre. L’interstice entre les portes est toutefois suffisant pour laisser entrer de l’oxygène et même, et j’imagine que c’est là tout le but de la manœuvre, pour voir distinctement la chambre de Paul.
— Tu vas m’expliquer ce que…
Mais là encore, elle se contente de placer son index devant ses lèvres pour seule réponse.
Je n’ai pourtant pas à attendre longtemps pour connaître leurs intentions. Au bout de quelques minutes à peine, Paul arrive dans la pièce, accompagné d’une jeune femme. Je ne peux retenir un sursaut en l’apercevant : c’est Camille ! Mon sursaut me vaut un coup de coude de ma sœur, qui place de nouveau son index devant sa bouche pour m’indiquer de ne pas parler.
Paul s’approche de ma copine et lui caresse la joue avec délicatesse. Je dois me retenir de ne pas hurler. Mais pourquoi ne fait-elle rien pour l’en empêcher ? Ma petite Camille, si douce, si prude, qu’ont-ils fait d’elle ?
Mais je dois me rendre à l’évidence : ils ne lui ont rien fait en l’espace d’une journée. Elle a toujours été ainsi… mais je n’en savais rien.
Soudain, Paul glisse sa main dans les cheveux de ma copine et ...