1. La bourgeoise et le marabout (34)


    Datte: 19/09/2019, Catégories: Erotique, Auteur: hélène75, Source: Xstory

    C’est un rituel depuis de longues années, chaque premier mardi de chaque mois, je déjeune avec mon amie Marie Madeleine de La Croix Nivet. Nous nous connaissons depuis l’adolescence puisque nous étions toutes les deux élèves à l’institut des Sœurs de la Miséricorde. Contrairement à moi, Marie Madeleine ne travaille pas, car son mari Ferdinand, banquier très connu de la place parisienne et maître d’une loge maçonnique ayant pignon sur rue, considère que la place de sa femme n’est pas au travail, mais à la maison ou auprès des bonnes œuvres de la paroisse de Passy. Bien que proche de la soixantaine, mon amie fait attention à sa ligne et soigne sa silhouette ; il faut dire que ses moyens lui permettent de fréquenter régulièrement salon de coiffure, manucure, institut de beauté et autres temples dédiés aux bourgeoises désœuvrées. C’est donc une belle femme mature !
    
    Une fois assises face à face dans un restaurant cosy de l’avenue Kléber à deux pas de l’Arc de Triomphe, je trouve que Marie Madeleine n’a pas très bonne mine. Je lui demande donc :
    
    — Tu n’as pas l’air très en forme. As-tu des soucis de santé ?
    
    Elle réfléchit quelques instants, semblant se demander si elle peut se confier, puis se lance :
    
    — Non Hélène, ma santé est bonne, mais j’ai l’impression de devenir folle.
    
    et elle poursuit :
    
    — Ferdinand s’est fait opérer de la prostate il y a maintenant huit mois et il a depuis perdu tout appétit sexuel. Auparavant, il n’a jamais été très fougueux et ...
    ... porté sur la chose, mais là, le pavillon est en berne permanente.
    
    Tout en écoutant mon amie, je ne peux m’empêcher de penser à ce faux-cul de Ferdinand. Sa femme dit qu’il n’était pas porté sur la chose alors que tout le monde sait que c’était un obsédé qui draguait tout ce qui porte jupon et se payait parfois du bon temps avec des call-girls. Il a souvent tenté de me faire du rentre-dedans et aurait sans nul doute bien aimé me sauter. Mais je n’en dis rien à Marie Madeleine qui continue :
    
    — Il ne me regarde plus et ne me touche plus. Et le pire, c’est que régulièrement, je fais des rêves érotiques et me réveille de plus en plus souvent en sueur au milieu de la nuit. Je prends des somnifères, mais cela n’y change rien. J’ai vraiment l’impression de sombrer dans la folie !
    
    Me penchant vers elle au-dessus de la table pour ne pas être entendue des autres personnes du restaurant, je lui demande :
    
    — Je vais peut-être te choquer, mais pourquoi ne pas envisager d’utiliser un sex-toy pour calmer tes ardeurs ?
    
    Un triste sourire se dessine sur ses lèvres quand elle me répond :
    
    — Bien sûr que j’ai essayé puisque j’en ai commandé un en cachette sur Internet. Mais j’ai l’impression que cela empire les choses, mes rêves n’en sont que plus forts.
    
    Je fais semblant de réfléchir, mais je sais que ma décision est prise. J’ai là l’occasion unique de faire payer à Ferdinand la vie de débauche qu’il a menée pendant de si nombreuses années et son infidélité à mon amie Marie ...
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