1. Avant l'Amour


    Datte: 13/03/2018, Catégories: fh, jeunes, amour, Oral 69, nopéné, init, exercice, Humour prememois, Auteur: @+ch0uM, Source: Revebebe

    Quoi de plus beau que l’amour qui transcende les cœurs des êtres purs ? Quoi de plus beau que ces deux jeunes gens qui se préparent à s’offrir l’un à l’autre, quoi de plus tendre que cette avant-communion charnelle de deux êtres qui s’aiment d’un amour si sincère et si fervent ?
    
    Pouf pouf…
    
    Fabrice abandonne alors les lèvres sucrées de Karine, rosies par le baiser intense et passionné qu’ils viennent de partager. Il glisse lentement le long de son fin maxillaire, il suçote au passage la fossette sur son menton étroit et bombé en y faisant tournoyer la pointe de sa langue, il slalome dans les vallons ligneux de son cou, alors que ses mains, tour à tour caressantes ou fermes, flattent ses épaules, massent, frottent, tirent jusque dans le creux de la nuque, et que la longue chevelure auburn de Karine se déverse entre ses doigts épais.
    
    Tout au long de sa piste sensuelle sur ces courbes si parfaites, Fabrice dépose une multitude de petits baisers tendres sur la peau bronzée de Karine légèrement parfumée d’un esprit fleuri, il darde du bout de la langue et dépose une étroite traînée de salive qui luit à la lumière bleutée du lampadaire qui fait face à la fenêtre.
    
    Ce soir, c’est le grand soir. Karine l’a décidé.
    
    Karine est sûre d’elle, de ses sentiments, de son amour : Fabrice, le beau Fabrice,son Fabrice sera son premier. C’est lui qu’elle a choisi pour être sondécouvreur, c’est lui qui aura cette faveur qu’une fille ne peut offrir qu’une fois dans sa vie. Karine se ...
    ... sent prête à affronterLe Loup et lui offrir son pucelage.
    
    Fabrice est agenouillé à sa droite sur le grand lit, perpendiculaire au corps gracieux de Karine. Il picore une clavicule du bout des lèvres, longe ses côtes en frottant son nez sous les aisselles peu fournies – mais bel et bien odorantes de son désir, de la pointe de son menton il dessine les courbes de sa cage thoracique jusque dans ses sillons côtiers à peine esquissés.
    
    Certes, Karine est un peu irritée par ce contact un peu rêche car le rasage de Fabrice date déjà de ce matin, et un voile sombre sur ses joues témoigne déjà de la résurrection des poils guillotinés dès potron-minet. Mais elle n’en a cure. Seule compte l’émotion de ce moment unique…
    
    En même temps qu’il pose une main brûlante contre ces côtes qu’il est en train d’embrasser, Fabrice passe son bras au-dessus de la poitrine ferme et menue de Karine, il se saisit de son épaule gauche avec force : elle sursaute, surprise par ce contact que ses sens n’attendaient pas.
    
    Il relâche prise doucement, très progressivement. Le pouce placé en pivot en haut de la poitrine, il trace le contour de la clavicule du bout de l’index, laissant les autres doigts posés suivre mollement en contrebas de l’arête. Lorsque sa main atteint le sternum, Fabrice y repose sa paume et son bras pour guider dolemment ses doigts entre les deux monticules tout ronds et rouler en dessous de son sein droit.
    
    Karine dresse la tête, mais ne peut rien distinguer que le contour du ...
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