1. Solitaire


    Datte: 16/09/2019, Catégories: f, ff, Masturbation délire, poésie, Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe

    ... solitaire
    
    S’adonne aux voluptés que l’on peut s’offrir seule.
    
    Sans répit elle se touche, des heures elle réitère ;
    
    Pendant la jouissance, elle gémit et elle feule.
    
    Elle se saisit de son puissant vibromasseur
    
    Afin que de produire une stimulation
    
    Qui saura relancer son élan jouisseur
    
    Avec d’énergiques et amples trémulations.
    
    Elle aurait tant voulu que celle qu’elle désire
    
    L’observe lorsqu’ainsi, seule, elle se fait du bien.
    
    Elle voudrait être vue pendant qu’elle transpire
    
    Afin de susciter des appétits lesbiens.
    
    Elle susurre tout bas : me veux-tu, douce oiselle ?
    
    N’es-tu donc pas tentée par mon corps en sueur,
    
    Par ma liqueur femelle suintant des aisselles,
    
    Un sexe gorgé de vénériennes humeurs ?
    
    Ma chatte est luisante et déborde de cyprine,
    
    De parfum de luxure et de lasciveté :
    
    Voici un océan de fragrances marines
    
    Que nous partagerons dans la joyeuseté.
    
    Elle voudrait dévoiler, coquine et impudique,
    
    Son corps livré au feu de la masturbation,
    
    Recherchant constamment, de gestes frénétiques,
    
    Le grand frisson dont elle veut l’exacerbation.
    
    Elle voudrait l’initier aux joies pornographiques
    
    Du spectacle effronté et fort inconvenant
    
    D’une personne qui, par un joli trafic,
    
    S’adonne à luxure ; n’est-ce-pas avenant ?
    
    « Voudrais-tu, pense-t-elle, de mon enseignement
    
    À l’activité du sensuel onanisme ?
    
    Complices, nous irons à deux coquinement
    
    Sur un chemin menant à un doux ...
    ... lesbianisme.
    
    Apprécies-tu le son exquis des couinements
    
    Qu’aigus je pousse quand je me manuélise ?
    
    C’est là un passe-temps puissant divinement :
    
    Il est temps qu’à ce sport doux je t’évangélise. »
    
    Elle se voit au miroir et s’estime fort belle ;
    
    Son appétence n’est pas diminuendo.
    
    Entretenant encore sa fièvre sexuelle,
    
    Sa propre image fait bondir sa libido.
    
    Elle détaille ses seins et palpe ses tétons,
    
    Puis écarte les cuisses, les deux lèvres du bas
    
    Afin de regarder son turgescent bouton
    
    Qui donne l’agrément des farouches ébats.
    
    Elle s’envisage star, s’imaginant livrée
    
    À la foule qui veut ses charmes contempler ;
    
    Dans sa timidité, elle pourra s’enivrer
    
    De milliers de regards : ce fantasme lui plaît.
    
    Sa vulve est irritée, car trop sollicitée ;
    
    Mais il reste l’arrière, et la rosette anale
    
    Offre encore des ressources à la belle excitée :
    
    Un montant du lit fait un gode artisanal.
    
    Pour chercher le plaisir, jamais elle ne recule :
    
    De ce morceau de bois humecté de salive
    
    Qu’elle saisit d’une main, la voilà qui s’encule
    
    Jusqu’au creux du rectum par la chose intrusive.
    
    Elle n’hésite pas à l’enfoncer jusqu’au fond :
    
    Le vertige n’est pas dans la demi-mesure,
    
    Mais dans l’exaltation. C’est dans l’état second
    
    Que la met cet objet plongé dans l’enfonçure.
    
    Intensivement elle s’explore et se laboure,
    
    Le boyau culier s’ouvrant au bois phallique,
    
    Ithyphalle(5) fouineur qui profondément bourre
    
    Le vase indu, commerce honni des ...