Atelier d'artisanat - 5
Datte: 13/09/2019,
Catégories:
mélo,
Auteur: Passerose, Source: Revebebe
(texte non corrigé)Résumé : On croit avoir trouvé le bonheur, rien n’est acquis. On voudrait être tolérant, ce n’est pas facile.
Le grand jour approche, le mariage civil aura lieu le 30 octobre. Il a fallu remplir toutes les conditions ; en premier permettre au frère de Sylvie de venir de Norvège où il travaille. Son épouse et lui seront les témoins de Sylvie. Un couple de mes collègues me rendra le même service. Nous avons résolu de convoler dans l’intimité, en présence de nos parents et témoins. Selon Sylvie la robe de mariée traditionnelle, pour un second mariage, n’est pas souhaitable : elle préfère un tailleur que nous irons choisir prochainement. Nous ferons notre voyage de noces en Egypte, en Tunisie ou au Maroc dans la foulée. Nous consulterons une agence de voyage le 13/10. Cela demande de pouvoir profiter d’une période de vacances scolaires. Enfin il faut régler notre situation patrimoniale, nous avons pris un rendez-vous chez un notaire le 9/10. Je me suis renseigné en mairie et suis en train de réunir les pièces d’état civil et le 12/10 nous avons rendez-vous à l’hôtel de ville pour la publication des bans. Tout ou presque est planifié.
Nous dansons avec entrain. Quand l’orchestre fait une pose pour se rafraîchir, un grand blond nous aborde. C’est Roger, prof de maths dans le lycée où enseigne Sylvie. En mauvais allemand il s’adresse à ma fiancée, elle-même prof d’allemand. C’est pour nous inviter : des amis sont là. Ce soir ils occupent une grande ...
... table. Seul l’un des cinq hommes m’est inconnu, un certain Germain accompagné d’une grande bringue rigolote nommée Odile remontée pour faire « Ollé » une fois par minute. Je connais déjà les quatre autres et leurs compagnes pour les avoir rencontrés plusieurs fois au bal, en petits groupes ou séparément.
Outre Roger, époux de Juliette, petite brune très vive, mère de trois enfants : la meneuse de cette petite troupe qui frotte avec conviction lorsqu’elle a réussi à vous traîner sur la piste, il y a Mario chanteur infatigable, bilingue, qui connaît tout le répertoire français et italien de chansons anciennes : Ô sole Mio, Montagnes Pyrénées, Elle descend de la montagne, Etoile des neiges ; capable de vous amener à vous taper sur les cuisses en une tyrolienne enlevée ou de débiter l’alphabet en chanson avec reprises en chœur, toujours soutenu en tierce ou en quarte par la voix rauque de sa blonde Emilie à l’invariable queue de cheval, au rire profond, elle aussi amatrice de contact étroit et excitant. Le chauve, c’est Claude, bègue, endiablé grand conteur d’histoires sans fin qui s’accroche au bras de sa plantureuse Lisa à la poitrine débordante, aussi entreprenante que Juliette ou Emilie. Catherine enfin, dans le rôle de Laurel secoue sur les pistes son André à l’appétit légendaire lorsque personne ne l’a enlevée et sortie de la salle de bal. Elle a une réputation qui dépasse les bornes du canton. La joyeuse troupe est au complet
A la reprise Roger se précipite, s’incline ...