Natalia chez son kiné (1)
Datte: 12/09/2019,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Kurieu, Source: Xstory
Je m’appelle Natalia, et ce matin-là j’avais pris rendez-vous chez Mr Robio, mon kiné, pour une douleur violente dans le bas du dos. J’étais tombé assez violemment en ski deux ans auparavant, et j’avais depuis ce jour une douleur chronique au niveau du coccyx. Cette douleur revenait de temps en temps et j’avais trouvé un super kiné qui, en deux trois manipulations, me soulageait considérablement.
Bien sûr ces manipulations n’étaient pas toujours très agréables, car il était parfois nécessaire de manipuler le coccyx en passant par le rectum. Mais ce kiné était très doux et très doué, ce qui fait que je passais volontiers outre ce petit désagrément afin de soulager ma douleur.
Lorsqu’il arriva, comme à l’accoutumé, dans la salle d’attente pour m’appeler, je me levai et me dirigeai, légèrement penchée par la douleur, vers son bureau, impatiente qu’il me soulage.
Je fus surprise de voir qu’une troisième personne était déjà assise dans la pièce, légèrement en retrait. Il était jeune, plus jeune que Mr Robio qui frôlait la cinquantaine, et était plutôt charmant. Je n’aurais pas été pliée en deux, je crois même pouvoir dire qu’il m’aurait plu. Cependant, non seulement la situation ne s’y prêtait pas, mais en plus ma timidité naturelle m’aurait comme d’habitude bloquée. A 31 ans, malgré un physique que les hommes trouvaient très plaisant, j’étais encore célibataire car j’étais incapable d’être naturelle devant un homme. A peine m’adressaient-ils la parole que je bafouillais ...
... quelques mots incompréhensibles, ce qui me valaient au mieux un hochement de tête et un « à la prochaine » un peu blasé, et dans le pire des cas une drague bourrin, commençant toujours par une discussion pendant laquelle mon prince charmant ne parlait que de lui et se finissant par une proposition directe de venir dormir chez lui.
Bref, j’étais timide, et aucun homme n’avait eu la patience de s’intéresser à moi pour autre chose que mon physique et je désespérais de trouver quelqu’un qui prendrait le temps de voir au-delà de mes bafouillages.
— Asseyez-vous Mlle Béati, je vous en prie !
Ces paroles de Mr Robio me sortirent de ma rêverie. Comme prise en faute, je cessais de regarder le jeune homme derrière lui et me mit instantanément à rougir. Ce qui ne leur échappa pas, j’en suis certaine. C’est la plaie de ma vie : n’arrivant pas à exprimer ce que je ressens par la parole, je l’exprime par le corps et, notamment, dès que je suis gênée, je rougis.
— Je dois commencer par vous présenter Sylvain Cerret. Il est étudiant en dernière année et sera Kiné dans quelques mois. Il fait un stage dans mon cabinet. Sa présence n’est évidemment pas obligatoire. Acceptez-vous qu’il participe à notre séance ?
Tout en moi disait « non ! ». Repensant aux différentes manipulations que m’avaient faites Mr Robio, je n’avais aucune envie qu’une tierce personne y participe. Mais comme d’habitude ma timidité pris le dessus et je ne parvins pas à le contredire. Je bafouillais un vague « ...