Découverte
Datte: 11/09/2019,
Catégories:
fh,
hplusag,
médical,
vengeance,
contrainte,
facial,
Oral
69,
pénétratio,
fantastiqu,
Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe
... genoux au-dessus du seau. Je vais te laver les cheveux.
Elle obtempère sans discuter. Il lui nettoie la chevelure, la fait se redresser, puis s’occupe du visage, du cou, des seins, et du reste. Elle se laisse faire, comme tétanisée. Elle a l’esprit en déroute. Elle se demande :
Comment tout cela a bien pu survenir ? Qu’est-ce qui m’a pris de se conduire ainsi ? De me jeter sur Bernard, alors que j’étais là pour le sermonner sur sa conduite irresponsable ? D’avoir une telle envie de baiser, que même l’arrivée de Jacques n’a pu me faire cesser. Je ne vais jamais plus pouvoir le regarder. Il va en parler, tout le monde va savoir. Que va-t-on penser de moi ? Yassine finira par le savoir. Jaloux comme il est, ça va faire un drame, surtout s’il l’apprend par des on-dit. Il vaut mieux que je lui dise moi-même. Mais si Jacques n’en parle pas, il n’est pas homme à jaser, alors parler est inutile. C’est se mettre dans des problèmes pour rien…
Ses pensées continuent de tourner quand Bernard lui annonce :
— Voilà, c’est fini, tu es plus présentable.
Après un rapide « merci », elle entreprend de se rhabiller. En voyant l’état de ses vêtements :
— Je ne peux pas remettre ça pour rentrer.
— As-tu du change dans la voiture ?
— Je ne suis pas venue en voiture, on m’a déposée.
— J’ai un tee-shirt dans la mienne. Ce ne sera pas le sommet de l’élégance, mais ça dépannera. En te reconduisant, on s’arrêtera au supermarché où tu pourras t’acheter quelques fringues.
Sans ...
... trop le choix, elle accepte en remerciant. Une fois qu’elle a enfilé le tee-shirt, son allure n’est pas top. Les épaules sont tombantes, mais ça lui fait comme une jupe qui arrive au milieu des cuisses, mais c’est mieux que rien. Ils partent en voiture. Le début du trajet est silencieux, puis Florence lâche :
— Je ne sais pas ce qui m’a pris. Ce n’est pas moi. Que vas-tu penser de moi ?
Parfaitement hypocrite, il répond :
— Moi non plus, je ne comprends pas. Je ne me jette pas sur les femmes ainsi. C’était une attirance, une pulsion impérieuse.
— Moi aussi, je n’ai pas pu résister… et… pour dire vrai, je… je ne regrette pas. J’ai pris mon pied comme rarement.
— Ça a été enivrant.
Il ajoute pour la provoquer :
— Je n’aurais pas cru que toi et moi on se retrouve à baiser ainsi, presque sauvagement, comme des animaux en rut. Tu as un sacré coup de reins.
Les paroles de Bernard la secouent. Il faut dire que jusqu’à présent, lorsqu’elle couchait, c’étaient avec des garçons qu’elle aimait ou au moins croyait aimer, après avoir fleureté quelque temps. Les paroles échangées étaient plutôt des mots d’amour. Dans le cas présent, rien de tel. De fait, elle a témoigné d’un sacré coup de reins. Pour ne pas rester coite, elle réplique :
— Et toi d’un sacré coup de queue. Je ne pensais pas qu’un homme puisse éjaculer autant.
— Moi non plus.
L’arrivée au supermarché met fin à la conversation. Tandis qu’elle va acheter des vêtements, il fait quelques courses pour la ...