1. Stéphane (2)


    Datte: 10/09/2019, Catégories: Gay Auteur: Léon69, Source: Xstory

    D’une discussion à l’autre nous avions sympathisé, puis je l’avais raccompagné chez lui où nous avions échangé plus profondément.
    
    J’avais fait la connaissance de Stéphane lors d’une soirée chez des amis communs et tout s’était enchaîné comme dans une sorte d’état de transe, moi sur mon douloureux divorce en cours et lui sur sa solitude après une séparation d’avec son ami gay.
    
    De rapprochements en rapprochements, je m’étais trouvé happé dans son monde homosensuel et homosexuel et m’étais laissé entraîner à des attouchements, à des fellations, à son doigtage et finalement jusqu’à ce qu’il me pénètre profondément.
    
    La nuit avait été agitée, peuplée de rêves érotiques, d’images d’hommes nus, de leurs sexes tendus.
    
    A peine réveillé, j’avais senti son sexe entre mes fesses puis me pénétrant avant qu’il ne s’agite en moi puis jouisse dans un râle puissant ; je ne savais plus si je subissais son besoin de décharger et de se défouler ou si je l’accueillais.
    
    J’étais parti précipitamment sans un café : à peine un au revoir !
    
    Dans la fraîcheur de la rue, en allant chercher ma voiture, j’avais l’impression de sentir encore son sexe en moi, de marcher en ondulant et en cambrant les fesses et que tous les rares passants voyaient bien ce que j’avais fait et qui j’étais: un homosexuel à peine refoulé.
    
    C’était trop angoissant pour que j’y pense et je m’étais réfugié dans le travail, même en ce dimanche gris et froid.
    
    Stéphane m’avait envoyé un message qui se voulait ...
    ... bienveillant, mais qui accentua mon malaise, me remerciant de ce qui avait été pour lui des moments magiques, me disant comprendre que ce n’était sans doute pas facile pour moi et être prêt à se revoir même seulement pour parler ou pour me rendre le chargeur de mon téléphone que j’avais oublié chez lui.
    
    Je m’étais abstenu de répondre et la reprise du travail le lendemain fut comme un soulagement. J’y retrouvais mon collègue et ami Xavier qui me regarda d’un drôle d’air et que je voyais différemment aussi : il me demanda de mes nouvelles, me sachant en souffrance à cause de mon divorce, mais curieusement ce souci-là semblait s’être beaucoup éloigné : je fus tenté de lui parler de ce qui m’était arrivé, mais en fus incapable : je n’arrivais même à en parler à moi-même !
    
    Ce tourment dura plusieurs jours et le travail ou l’alcool n’arrangeaient rien : plein de questions m’assaillaient, de savoir notamment s’il avait bien utilisé un préservatif ; j’avais besoin de parler et le seul avec qui je pouvais le faire était Stéphane ce qui était devenu envisageable, d’autant plus que je m’étais bien persuadé que ce qui s’était passé n’était qu’un épisode qui serait sans doute sans suite.
    
    Je répondis donc à son SMS et il me proposa de le rejoindre vers midi le samedi suivant dans une brasserie pour juste boire un verre ou un déjeuner.
    
    Je fus surpris d’être heureux de le retrouver et de le trouver beau avec sa chemise blanche ; je refoulais vite un émoi qui pointait.
    
    La ...
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