1. Chroniques immortelles - 2525 (2)


    Datte: 10/09/2019, Catégories: Lesbienne Auteur: Irina, Source: Xstory

    Vous êtes frustrés que je n’aie pas développé davantage cette séance de baise entre femmes incestueuses ? Moi aussi ! Mais le boulot, c’est le boulot. Les filles doivent être dans la merde à l’hosto, faut que j’aille les dépanner, je suis aussi là pour ça.
    
    Comment vais-je m‘habiller aujourd’hui ? La matinée va être douce, la journée sera chaude. L’hiver est fini et il a été assez long et froid comme ça. C’est que le climat a un peu changé depuis votre époque. Le taux de CO2 est retombé, les températures moyennes ont baissé de deux degrés et il est courant d’avoir trente centimètres de neige pendant deux à trois mois d’hiver même en bord de mer.
    
    Mais j’en ai marre des anoraks et des chandails. Il ne fait pas assez chaud pour se balader à poil comme presque toutes le font en été, alors j’opte pour une robe s’arrêtant au genou, mais suffisamment translucide pour dévoiler une partie de mon physique. J’ai envie d’être belle, j’ai envie d’être séduisante... même si ça ne sert pas à grand-chose.
    
    Juste avant de sortir, je lance un regard où la frustration se mêle à l’envie aux trois femmes en pleine orgie. C’est des cris, des gémissements, putain, elles m’excitent ! Je ne sais pas pourquoi, mais je suis dans tous mes états quand je vois la matriarche s’embrasser langoureusement avec une de ses petites filles. Vous aussi apparemment... Allez, dehors !
    
    Peut-être êtes-vous étonnés de ce manque apparent de pudeur, de ces comportements incestueux qui semblent étrangement ...
    ... naturels ? Ou par la tenue que je porte qui m’aurait valu d’être violée en moins de trois minutes à votre époque ? C’est que le tissu social entre autres a bien changé. D’une part, l’absence totale d’hommes fait que les femmes ne peuvent assouvir leurs envies sexuelles qu’entre elles.
    
    D’autre part, de nos jours, les vêtements n’ont plus qu’une fonction décorative ou fonctionnelle. Absence d’hommes prédateurs, pas de retenue, aucune pudeur. Il est habituel pour les femmes de se déplacer nues en été, ou alors très légèrement habillées soit par pure coquetterie, soit parce que d’un âge certain, d’autres éprouvent la nécessité de maintenir une poitrine assez forte... ou tombante.
    
    Vous êtes surpris, dérouté ? Je peux comprendre ça. Alors je vous invite à prendre place à mes côtés. Je vais vous servir de guide dans ce monde qui a un peu changé. Imaginez-vous que vous m’accompagnez dans ce qui va suivre. Je vais partager avec vous ce que je vais voir, faire ou entendre. Personne ne saura que vous êtes là, sauf moi.
    
    L’aérocar file rapidement vers la capitale... Marseille, surnommée « la ruche »... La plus grande ville de la Confédération Occitane avec ses quatre-vingt mille âmes... Oui, je sais à votre époque, c’était un million... Mais ça, c’était avant. Je soupire souvent de résignation en survolant les ruines abandonnées de ce qui était autrefois les quartiers nord, envahies par la végétation où la vie sauvage a repris ses droits.
    
    Le centre-ville, de nos jours, est bien ...
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