Orage et désespoir - Emplettes particulières
Datte: 08/09/2019,
Catégories:
fh,
magasin,
cérébral,
revede,
Masturbation
pénétratio,
conte,
Auteur: Xéna 75015, Source: Revebebe
... suffisamment fermes pour les cervicales.
Je redescends avec mon butin sous le bras et la tête dans les nuages. Soudain, dans un fracas effroyable, le rayonnage où je suis encore perchée bascule en avant, percutant le rayonnage suivant et ainsi de suite.
Toujours accrochée à l’échelle de fortune, je suis le mouvement mais un choc plus violent me déstabilise et je m’envole dans les airs, pour atterrir sur les tonnes d’oreillers qui amortissent ma chute.
Encore sous le choc, tremblant de peur et abasourdie, je ne m’imagine pas l’ampleur des dégâts. Ma cheville droite me fait mal, j’étouffe car je suis enfouie profond dans ce tas de marchandises jonchant le sol.
Soudain un bras musclé enserre ma taille ; à demi consciente, je me laisse transporter dans une pièce complètement insonorisée, où une musique douce et relaxante est diffusée et où l’air est frais, comme débarrassé de tout microbe.
Ma respiration se fait moins saccadée et je reprends petit à petit mes esprits. J’entrouvre les yeux et je l’aperçois lui, mon sauveur, grand, musclé, fort, avec des yeux d’un bleu profond et rieurs, une bouche sensuelle bien dessinée. Puis, j’entends sa voix rauque mais mélodieuse résonner dans ma tête encore lourde par ce choc émotionnel :
— Alors ma belle, on a voulu jouer les funambules sans filet ?
Interloquée, je souris malgré tout mais je rage intérieurement de me trouver dans cette posture inconfortable et mon moral en prend un coup.
S’agenouillant en face de ...
... moi, il me prend le poignet et cherche mon pouls tout en écoutant mon cœur. Ses yeux parcourent mon corps encore tremblant. Je gémis lorsqu’il atteint ma cheville enflée. Ses mains douces et chaudes remontent sur mes jambes, mon bassin, puis sur mon corps, s’attardant un instant sur ma poitrine généreuse puis sur mon cou, pour finir de chaque côté de mon visage essuyant mes larmes d’un revers des ses pouces.
De sa voix suave il me dit :
— Chut ! Ma belle, calme-toi ! Je vais m’occuper de toi.
Je suis allongée sur une sorte de couche d’appoint. Il dégrafe mon jeans et le fait glisser avec douceur découvrant ainsi mes jambes fuselées. Il le pose à côté de moi.
Prenant ma cheville entre ses larges mains, il analyse la situation rapidement. D’un geste rapide, il ouvre une mallette de premiers soins, prend un gel camphré et une bande épaisse. Je frissonne car je me sens épuisée par ce choc qui aurait pu m’être fatal.
De ses doigts agiles, il masse mon pied avec le gel suffisamment longtemps pour faire pénétrer celui-ci, avant de bander ma cheville. Je le regarde faire. Il semble doux sous ses airs bourrus et je perçois en lui une grande sensibilité. Soudain son regard croise le mien. Ses yeux d’un bleu profond me défient je le sens désireux.
Avec une infime délicatesse sa bouche se pose sur la mienne et nous partons dans un baiser divin. Nos langues s’entremêlent harmonieusement. J’ai envie de lui. Devinant mes pensées, il se déshabille.
Son torse nu, légèrement ...