1. LA MORT A QUARANTE ANS. (1/1)


    Datte: 08/09/2019, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    Demain, je vais mourir, c’est du moins ce que me dit notre professeur de mathématiques à la fac de Toulouse que j’ai intégrée lorsque j’ai dix-huit ans après avoir été reçu au bac.
    
    Quarante ans, c’est la durée de ma vie qu’il a lue dans les lignes de ma main dans les premiers jours où je suis arrivée.
    
    Mieux même, je vais mourir d’une maladie foudroyante, c’est ce qu’il me déclare devant tous les élèves qui suivent son cours.
    
    Cette déclaration, c’est fait pour introduire sa démonstration sur les probabilités des uns par rapport aux autres.
    
    Ce qu’il ignorait en nous faisant ses prédictions qui pour lui semblaient fonder, c’est qu’il a bouleversé ma vie.
    
    J’étais vierge à cet âge et je suis sortie de son cours sûr qu’il fallait que je commence par perdre cette partie de moi qui était loin de me tarabuster jusqu’à ce jour.
    
    Il me restait vingt ans à vivre et il me fallait éviter de perdre la moindre journée, même minute.
    
    Dès que j’ai quitté la fac, je suis rentré dans ma chambre chez ma colocataire sachant son absence, je lui ai emprunté quelles affaires pour changer mon look.
    
    Sans être extravagante Louisa la portugaise, comme tout le monde l’appelait derrière son dos, avait des fringues à l’opposé des miennes.
    
    Est-ce ma tenue de fille sage qui avait attiré le regard de notre professeur qui faisant son cours avait gravi les vingt marches qui me séparaient de son bureau pour venir me prendre la main et me faire cette prédiction.
    
    Je savais que monsieur ...
    ... Pierre comme il aimait à se faire appeler avait ses petites habitudes, il aimait aller boire un verre dans un bar à vins non loin de la fac avant de retourner dans son logement qu’il louait et où il vivait comme un moine.
    
    • Bonsoir, monsieur Pierre, m’offrez-vous un verre ?
    
    • Qui êtes-vous, on se connaît ?
    
    • « À quarante ans vous, allez mourir », vous vous souvenez.
    
    • J’ignore votre nom, mais je me souviens, c’est votre main qui était à ma portée au moment où je devais faire ma démonstration sur les probabilités, vous savez, j’ignore tout de la lecture des lignes de la main.
    
    Mais dites-moi, vous voilà bien changé, c’est pour cela que j’ai hésité à vous reconnaître, vous étiez brune et maintenant vous êtes blonde.
    
    • Quelle est la probabilité que vous aviez ce matin de rencontrer une blonde ou une brune que, vous allez emmener chez vous pour lui faire l’amour.
    
    • Bien joué mademoiselle, mais j’ai comme principe d’éviter de coucher avec mes étudiants, pardon mes étudiantes, car je suis loin d’être homo.
    
    • Oui, mais votre étudiante était brune et la jeune femme que vous avez devant vous est blonde, il vous suffit de me faire l’amour sans enlever ma perruque et ainsi de respecter vos principes.
    
    • Vu sous cet angle, prenez un verre, j’habite à deux pas, j’aime prendre mon temps surtout que les soirées sont longues seules dans mon logement à attendre le week-end pour aller à la pêche à la truite.
    
    • Êtes-vous célibataire ?
    
    • Non, divorcé, ma femme en a ...
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