Observation - Histoires de Sexe

Observation

... obligés d’attendre d’avoir réglé nos problèmes pour se pencher sur la question, si l’occasion se présente, précisa la jeune femme. Seulement, vu le secret dont vous vous entourez, je ne vois pas très bien comment on pourrait découvrir quelque chose dont même vous, n’êtes pas tous au courant…
— Ça ne sera pas facile, mais comme tu dis, il suffit de saisir l’occasion quand elle se présentera… voire d’essayer de la provoquer si possible ! L’important, c’est que vous soyez d’accords… Merci infiniment, vous ne pouvez pas savoir comme ça compte, pour moi…
— Un petit peu quand même ! remarqua le jeune homme, gentiment ironique.
— Euh, oui, c’est vrai, désolée…
— Et maintenant, j’avais cru comprendre que monsieur nous proposait certaine activité « relaxante », avant que nous ne nous remettions au travail…

Prenant la balle au bond, Ardent endossa à nouveau son personnage de gentleman distingué :

— Certes, si ces dames veulent bien se donner la peine de me suivre…
— Et dites-moi, cher ami, quel programme nous proposez-vous ? s’enquit Kina, entrant dans le jeu.
— Eh bien, nous pourrions débuter par une longue et savonneuse douche bien chaude. Puis, aux fins de parachever le délassement ainsi initié, j’avais envisagé des massages à quatre mains. Je pense que nous serions alors dans les meilleures dispositions possibles pour nous livrer à corps perdus au… hrmm… programme libre.
— Voilà qui me sied on ne peut mieux !

***

L’eau chaude, limite brûlante, finement ...

... pulvérisée sur leurs corps éreintés… Ils s’abandonnent quelques instants à ce brouillard torride, en respirent quelques douloureuses volutes, savourent l’intense sensation de décrassage.

Braise ne tarde pourtant pas à réduire la brumisation en intensité et température. Puis, s’étant saisie du bloc de savon, elle commence à en parcourir le corps de son compagnon, lubrifiant son épiderme neigeux d’une fine couche luisante, qu’elle s’empresse ensuite de faire mousser en la frictionnant de tout son corps, cependant qu’Ardent débute les mêmes opérations sur Kina. Celle-ci, complétant le cercle « vicieux », fait subir le même sort aux courbes dorées de son amie.

Ils n’en cessent pas pour autant leurs caresses, de plus en plus chaudes à mesure que l’eau tiédit. Poitrines se frottant contre poitrines ou dos… Mains s’insinuant dans les cheveux, entre les orteils, sous les aisselles, entre les fesses… Lèvres et langues goûtent les dernières traces de savon, baisant le creux du cou, l’intérieur des cuisses, le bas-ventre…

Mais il n’est pas encore temps, et Braise encore calme leurs ardeurs en déclenchant un rinçage dru et glacial.

Ils émergent de la douche, humides et quelque peu frigorifiés, dans l’air sec et chaud de la pièce où les a menés Ardent.

— Ahhh… N’empêche, je me demande toujours pourquoi tu nous as fait traverser la moitié du tore de vie ? soupire Kina. Des douches, il y en a dans quasiment toutes les cabines, ici…
— Vous allez comprendre, mes petites chéries.

Il ...