1. Au bord du gouffre


    Datte: 05/09/2019, Catégories: fh, couple, fépilée, amour, Oral pénétratio, fantastiqu, fantastiq, Auteur: Dr Lamb, Source: Revebebe

    ... identifier le visage penché sur moi.
    
    — Yan ? bredouillai-je en me redressant. J’ai rêvé…
    — De ?
    — Nouria, répondis-je.
    — Ah…
    
    Je regardai autour de moi : nous étions garés devant un immeuble abandonné. Mon sang ne fit qu’un tour : c’était bien celui où j’avais emmené maman, neuf ans plus tôt. Il n’avait pas changé, une chance qu’il n’ait pas été démoli ni rénové. Je débouclai ma ceinture, et ouvris la portière.
    
    — On y est…
    
    * * * * *
    
    La tête rentrée dans les épaules, littéralement scotchée au sol, Anita serrait l’Uzi dans ses deux mains, les oreilles en feu sous le déluge de coups de feu. Ils tiraient partout, de façon ininterrompue. De vrais kamikazes. Ils devaient être aux moins cinq, tous équipés d’armes automatiques. Un vase explosa près d’elle. Toutes les fenêtres avaient éclaté, et il y avait des bouts de verre partout. Anita se releva d’un bond, sortant de derrière le canapé, et arrosa la pièce avec son Uzi. Le recul de l’arme lui faisait mal à la main, et le bruit était assourdissant, mais peu lui importait. Ce qu’elle voulait avant tout, ce n’était pas se sauver elle, mais les empêcher d’emmener les deux vampires, en bas.
    
    Elle entendit quelqu’un crier, et un corps tomba au sol. Un coup de fusil à pompe fit exploser une partie de canapé, et elle replongea à l’abri. Par l’une des extrémités, elle tendit son arme et ouvrit le feu de nouveau. Les balles firent exploser les jambes de l’un des tueurs. Poussant un hurlement rauque, il chuta au sol, ...
    ... arrosant tout avec son Beretta. L’une des balles se ficha dans le ventre de l’un de ses collègues. Portée par l’adrénaline, Anita se releva, et une balle se logea dans son épaule droite. Elle recula en criant, sentant un flot brûlant de douleur se déverser en elle. Ses jambes se dérobèrent, et elle s’effondra sur la moquette.
    
    L’un des tueurs se dirigeait vers la porte de la cave. Elle leva son Uzi et pressa la détente comme si sa vie en dépendait. Une dizaine de balles percutèrent l’homme : il tomba cul par-dessus tête dans les marches. Dans toute la maison, c’était un véritable brouillard de plâtre et de débris, qui la fit tousser. Elle se releva d’un mouvement gracieux, et distingua une silhouette se faufiler dans la brume blanche artificielle. Ils avaient dû lancer une grenade fumigène. Elle se couvrit le visage d’une main, et vida le reste du chargeur. L’homme poussa un cri et s’effondra comme une poupée de chiffons.
    
    Rapidement, la femme traversa la pièce accroupie, le cœur battant comme jamais, couverte de sueur, ne pensant qu’à protéger ses deux victimes… Plus un bruit, si ce n’est au loin les sirènes des voitures de police qui se rapprochaient, probablement appelées par un voisin paniqué. Le temps jouait contre elle. Elle traversa la cuisine, s’attendant à tout moment à ce qu’un ennemi surgisse devant elle… D’autres allaient venir, ce n’était plus qu’une question de secondes. Mais comment allait-elle pouvoir emporter Laurence et Kleyner loin d’ici aussi vite, et ...
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