Engrenage - Histoires de Sexe

Engrenage

... nuit.

— Oui, j’en ai besoin répondis-je. Et toi, bonne douche ! ajoutai-je malicieusement.
— Oh toi ! Tu ne serais pas un peu jalouse ? demanda-telle, mutine en déposant sa trousse de toilette devant un des éviers de la salle.

Je m’arrêtai dans mon mouvement de repli, et sentant que je me livrais un peu, j’osai un :

— Peut-être ! Mais de qui ?

Et je me sauvai, non sans lui avoir fait un petit signe de la main auquel elle répondit en miroir. Toute cette scène semblait s’être passée au ralenti. J’entrai dans notre chambre où je trouvai Coco, nue sur le lit, les jambes pendantes au sol qui me dit :

— Ferme la porte à clé, Nath, je n’ai plus envie de devoir dormir avec des chiffons sur le corps.
— Oui, moi aussi, mais si un enfant a besoin de nous cette nuit ?
— Eh bien, il frappera. On a bien le droit à un peu de vie privée, non ? Et puis, on n’est pas sourdes. Quoiqu’on ait repris la masturbation…
— Ouais, mais si c’est sur quelqu’un d’autre, ça ne compte pas ! dis-je en pouffant.
— Alors, viens, parce que moi, je suis trempée. J’ai passé la journée à attendre ce moment !
— Moi, je n’ai pas attendu. Au goûter, j’ai craqué. Je me suis enfermée dans les toilettes, et ça a été très rapide mais je me sentais mieux après.
— Décidément, tu m’épates, Nathy. Si j’avais imaginé ça plus tôt…
— À vrai dire, j’ai toujours aimé ça. Mais ce qui m’arrive depuis hier me trouble et m’étonne beaucoup. D’un côté, je crois être amoureuse d’une fille, ce qui est nouveau ...

... pour moi, et de l’autre j’ai envie de plaisirs tous azimuts. J’ai envie de jouir de mon corps, de celui des autres. J’ai envie de voir, d’être vue. La venue de Nora dans la chambre m’a sacrément titillée. D’un côté, je jouissais de me montrer, et de l’autre, j’aurais voulu voir son doigt entrer en toi.
— Oui, bah justement, à ce sujet…
— Quoi ? Ce n’était pas bien ? Tu as pourtant dit, ce matin…
— Si, si ! Justement. Depuis, j’y ai repensé, et j’ai qu’une envie, c’est que ce soit toi qui me le fasse.

Je réalisai soudain que oui, c’était possible. Je déglutis doucement et me dis que cela serait mieux que de regarder. Coco m’offre son trou du cul. Quand j’y pense… Et je crois que j’en ai sacrément envie.

Je sentais que je transpirais. Bien sûr, nous étions en été et sous les combles… Je me déshabillai rapidement et m’approchai d’elle. Elle ne bougeait pas. Je réalisai qu’elle avait un oreiller sous la tête. Elle avait voulu cette position. Alors je m’agenouillai et écartai doucement ses jambes. Ses petits poils frisottants, pas trop fournis, me faisait penser à ma propre pilosité. Soudain, un court instant, j’imaginai avoir devant moi le sexe d’Héloïse. Puis l’image s’estompa et je plongeai ma langue avec délice dans une chaude douceur. Je sentis son odeur comme ce matin et cela m’apaisa.

J’eus envie de m’arrimer à son clitoris jusqu’à ce qu’elle hurle de plaisir mais, me rappelant sa demande, j’évitai de la faire partir trop rapidement. Alors je fis de longues ...