1. Travaux d'artiste (2/2)


    Datte: 31/08/2019, Catégories: fh, ff, couplus, intermast, Oral fdanus, fsodo, échange, entrecoup, Auteur: Mirthrandir, Source: Revebebe

    ... regardant.
    
    J’acquiesçai. Nous n’utilisions pas nécessairement le même langage, elle et moi, mais nous nous comprenions néanmoins. J’étais excité d’un côté – principalement dans l’entrejambe – et parfaitement calme de l’autre.
    
    Je me remémorai brièvement la soirée avec Mieke et Ben, cette soirée au cours de laquelle, malgré la douce sensualité qui avait présidé nos rapports, j’avais surtout éprouvé méfiance et appréhension. Si Charline n’avait pas été à portée de regard lorsque Mieke s’était assise sur moi, j’aurais probablement tenté de me défiler. Je n’avais d’ailleurs qu’à peine touché cette partenaire inattendue qui m’effrayait autant qu’elle m’excitait, et avais joui tout de suite, alors que c’était justement ce que je n’aurais pas voulu faire. Mais c’était vraisemblablement la règle du jeu avec ce couple hors du commun : une seule soirée de troublants échanges, suivie d’une sensation de vide émotionnel qui ne pouvait être effacée qu’avec la disparition rapide de nos hôtes d’un soir. Ne subsistaient qu’un étrange souvenir, un secret à partager à deux, et le magnifique tatouage sur le ventre de ma bien-aimée.
    
    Deux ans plus tard, l’histoire rebondissait brusquement, mais avec Lucie et Éric, les choses étaient différentes. Si différentes ! Intuitivement, je savais que cette nouvelle aventure ne resterait pas sans lendemain.
    
    Lucie se redressa, et je reculai sur le côté du pouf pour lui faire de la place. Elle s’allongea près de moi, de dos, et souleva la jambe ...
    ... pour me permettre de la pénétrer, par l’arrière. Elle guida elle-même mon membre dans son sexe humide, et se renversa contre moi en passant le pied derrière mes genoux.
    
    Le fauteuil était souple et confortable, rembourré de petites boules qui l’aidaient à adapter sa forme à celle de nos corps. Dans cette position, je pouvais caresser la poitrine et le ventre de ma partenaire, atteindre son pubis et joindre l’action de mes doigts à celle de mon pénis qui allait et venait. Nous étions tournés vers la cuisine, et la lumière éclairait de biais le corps de Lucie, marquant d’ombre les creux et soulignant les reliefs. Je pouvais voir le petit dragon, mais sans profiter des détails du dessin. Si nous avions disposé d’un miroir en face de nous, j’aurais pu admirer ce tatouage qui paraissait si vivant, animé par les mouvements de bassin de celle qui le portait.
    
    Je remuais à peine. Lucie semblait infatigable. Je sentais sous ma paume la fermeté de son corps, les muscles abdominaux qui jouaient sous la peau, sa jambe accrochée fermement par-dessus les miennes. Ses seins étaient peu volumineux mais fermes, vivants sous la caresse. Ma main voyageait, revint au pubis, chercha le bourgeon sous les petites lèvres.
    
    — Tu caresses bien, chuchota Lucie.
    
    Elle tourna un peu le visage vers moi, souriante.
    
    — Vas-y, dit-elle. Baise-moi.
    
    Elle ferma les yeux, accentua ses mouvements du bassin. Mon sexe allait et venait, mes doigts trouvèrent le clitoris et Lucie eut un léger sursaut, alors ...
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