1. Enzo en moi


    Datte: 30/08/2019, Catégories: fh, jeunes, médical, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme pénétratio, jeu, confession, prememois, h+medical, Auteur: Shen, Source: Revebebe

    C’est en m’endormant après une dure journée de travail que je me dis souvent que j’ai été une étudiante trop sage. Pour me réchauffer le cœur, il m’arrive alors de repenser à l’un des événements les plus marquants de ma jeunesse.
    
    C’était il y a une quinzaine d’années. Je ne connaissais pas encore les délices de la vie familiale et suivais assez tranquillement ma sixième année d’étude de médecine. Depuis trois ou quatre ans, nous avions pris la rassurante habitude de nous retrouver chez ma meilleure amie, Gina, pour réviser nos examens. Antoine, mon plus vieil ami, nous rejoignait vers vingt heures avec plusieurs packs de bières : son arrivée sonnait habituellement la fin des révisions. Et bien sûr, il y avait Friedrich, bel allemand au pelage blond dont la carrure sportive impressionnait généralement les filles.
    
    Je suis nostalgique de cette époque et de ce groupe avec qui j’ai partagé tant d’épreuves, de joies et d’émotions. J’y ai forgé ma forte personnalité grâce à un pacte qui devait nous unir à la vie à la mort : dire tout ce que nous pensions et penser tout ce que nous disions ! Cela menait à de violentes engueulades mais également à de très beaux moments de partage. Peu après l’épisode que je vais vous raconter, Gina et Friedrich sont tombés amoureux.
    
    Ce soir-là, un violent orage d’été s’abattait sur la capitale alors que nous révisions sagement dans la petite studette de Gina. Bien que de taille réduite, cette ex-chambre de bonne située sous les toits était ...
    ... appréciable pour sa tranquillité et sa position en plein cœur de Paris.
    
    Seul le frère de Gina, un beau jeune homme de dix-huit ans nommé Enzo, nous rappelait régulièrement que ce petit lieu de vie rempli de bouquins, d’un canapé-lit et d’un gros fauteuil épais, n’était pas complètement à nous. Il avait en effet été convenu avec les parents (qui payaient une partie du loyer) que ce dernier pouvait venir utiliser la douche quand il le souhaitait. Un avantage dont profitait régulièrement le garçon, par exemple lorsqu’il souhaitait sortir à Paris sans repasser par le foyer familial après son entraînement de football.
    
    Malgré son apparente assurance, Enzo était assez intimidé par notre groupe de « médecins ». Quand il nous rejoignait le samedi soir, il prenait soin de se faire discret et poli pour ne pas déranger. Il était très ponctuel et arrivait systématiquement vers vingt heures.
    
    Mais en ce samedi soir électrique, Gina s’étonna de n’avoir aucune nouvelle de son frère… Elle tenta à maintes reprises de l’appeler mais ce fut sans résultat. Elle avait le don de s’inquiéter à l’italienne, c’est-à-dire furieusement, ce qui ajoutait à son charme méditerranéen. Finalement, vers vingt-deux heures, le jeune homme frappa à la porte. Son short et son maillot de foot étaient couverts de boue et son genou saignait.
    
    — Ben, qu’est-ce que t’as fait ? On s’inquiétait !
    — Surtout Gina, en fait, glissa malicieusement Antoine au jeune homme visiblement fatigué de sa soirée. Il était très ...
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