Kris mène le jeu... - Histoires de Sexe

Kris mène le jeu...

... bande de dentelle augmentait encore la sensualité.

— À notre santé ! Et à cette soirée… Dommage qu’Alain ne soit pas là, il aurait sûrement apprécié de boire un verre avec nous ! Nous n’avons que de trop rares occasions d’inviter des amis…
— Sincèrement, je préfère être seul pour profiter plus encore de toi ! Tu es peut-être une femme fidèle et amoureuse de ton mari mais là, je commence à croire que ton invitation n’est pas totalement innocente… Et, si j’osais…
— Si tu osais… quoi ?
— Tu ne vas pas me faire croire que mes visites quasiment quotidiennes dans ton commerce ne t’ont pas fait comprendre que j’avais plus qu’une attirance pour toi ? C’est bien pour tes beaux yeux que je suis si souvent chez toi ! Et ce soir ? Ton passage dans le mien ? C’était simplement pour me faire un petit coucou ? Et tu m’invites à prendre un dernier verre chez toi alors que ton mari est absent ? Alors oui, je vais oser !

Enfin, sur mon écran je le vis se lever, s’approcher de Kris, se pencher sur elle et poser les lèvres sur les siennes… Kris, adossée dans le canapé, ne pouvait pas échapper à ce baiser inattendu (le voulait-elle ?). Elle ne résista pas, ses lèvres s’entrouvrirent, leurs langues se mêlèrent, le baiser devint sauvage, ardent… tandis que la main droite de Fortune venait se poser sur la cuisse dénudée de mon amour, glissant lentement jusque sur la chair souple et douce, au-dessus de la dentelle des bas, remontant jusque sur la hanche en entraînant le tissu de la jupe. Mon ...

... écran m’offrait maintenant les jambes de Kris, son pubis encore voilé par la dentelle d’un joli tanga sombre, et cette main étrangère qui caressait la peau découverte. Leur baiser s’éternisait, Kris se cambra comme pour s’offrir plus encore à la caresse, ses genoux s’écartèrent légèrement.

Un petit « clic » de souris, efficace et obéissant, mon ordi immortalisa la scène.

Malgré nos maintenant nombreuses expériences libertines, j’avoue que de voir mon épouse seule avec un autre partenaire m’excitait énormément et me faisait bander comme rarement ! Les doigts de l’homme frôlèrent le fin tissu, dernier rempart de l’intimité que je devinais désormais bouleversée, humide de désir. Un long frémissement secoua Kris qui s’arracha au baiser brûlant en gémissant :

— Hummm… Je te trouve bien entreprenant pour un homme respectueux des femmes fidèles… Entreprenant, audacieux mais c’est tout compte fait très… agréable !
— Ça l’est tout autant pour moi, sinon plus ! Je n’ai d’ailleurs pas l’intention de m’arrêter en si bon chemin, à moins que tu ne résistes à mes assauts. Si tu tentes d’ailleurs la moindre résistance, je crains que tout ceci ne se finisse en viol !
— Comment une faible femme comme moi pourrait résister à la force et à la détermination d’un homme comme toi ? Tu irais jusqu’à me violer ? Mais un viol consenti est-il encore un viol ?

Les dernières paroles de Kris furent comme un signal pour son agresseur qui, toujours penché au-dessus d’elle, posa les doigts sur ...